Près d’une année après avoir annoncé le partenariat public-privé entre les deux institutions et la Fondation admed, les premiers changements concrets entrent en vigueur. Les patients les remarquent peu, mais les professionnels les apprécient.
C’est un partenariat qualifié de pionnier en Suisse romande. Depuis le 1er février 2024 dans le canton de Neuchâtel, le groupe Volta, le Réseau hospitalier neuchâtelois (RHNe) et la Fondation admed travaillent ensemble. Le but annoncé il y a environ une année était de réaliser des économies dans le domaine de la santé publique, mais également d'améliorer la prise en charge des patients. Depuis, « un certain nombre de travaux ont été menés avec nos deux partenaires, notamment sur la partie clinique » explique Arnaud Violland, directeur général du Groupe santé Volta. Exemple : « Des opérateurs du RHNe viennent désormais opérer à la clinique Volta à La Chaux-de-Fonds. » Sans oublier « la mise en place progressive de consultations RHNe spécialisées ou de travaux avec eux pour la formation de jeunes médecins. »
Arnaud Violland : « Je pense que les patients ne voient pas de différence dans les centres de santé. »
Le directeur général du Groupe santé Volta le précise encore : « l’objectif à l’avenir est d’augmenter le partenariat avec le RHNe. » Les relations se font également avec le Centre neuchâtelois de psychiatrie, ARROS et Nomad.
Arnaud Violland : « Pour nous, c’est important qu’on soit au cœur de ce système de médecine communautaire. »
Recherche de spécialistes au Val-de-Travers
A Fleurier, la permanence Volta a récemment légèrement adapté son dispositif, pour accueillir différemment les urgences quotidiennes, uniquement du lundi au vendredi. Une décision qui fait écho au besoin de la population, qui peut toujours se rendre à la polyclinique RHNe de Couvet. Le Groupe santé Volta reste à l’écoute de ses médecins sur place, afin de développer des soins au plus proche des besoins de la population. Ce que remarque Pierre Cazaubon, médecin généraliste à Fleurier : « On a certaines spécialités comme l’orthopédie qui répondent très bien aux demandes de la population. Après, il manque effectivement un pédiatre et prochainement d’un gynécologue. »
Pierre Cazaubon : « En tant que généraliste, on accepte aussi la consultation des enfants. Si besoin, on s'en réfère à un pédiatre. »
Une situation au Val-de-Travers qui est suivie par Jonathan Moussa, médecin généraliste et responsable médical du Groupe santé Volta. « C’est tout à fait dans la stratégie du maillage du territoire en médecine de premier recours. »
Jonathan Moussa : « Nous considérons que la pédiatrie et la gynécologie, c’est de la médecine de premier recours. »
Jonathan Moussa confirme également être en recherche de deux spécialistes dans les domaines que sont la pédiatrie et la gynécologie pour l'antenne Volta de Fleurier. /swe