BeRock n’aura pas lieu en 2025

Après dix ans d’existence, le festival de musique de La Grande Béroche et ses membres annoncent ...
BeRock n’aura pas lieu en 2025

Après dix ans d’existence, le festival de musique de La Grande Béroche et ses membres annoncent « prendre du recul ». La prochaine édition aura lieu en août 2026.

Le BeRock Festival n'aura pas lieu en 2025. (Photo d'archives : Bertrand Pfaff). Le BeRock Festival n'aura pas lieu en 2025. (Photo d'archives : Bertrand Pfaff).

Le BeRock festival se met en retrait pour une année. Le festival de musique de La Grande Béroche annonce que ses membres « ressentent le besoin de prendre du recul » et annule son édition 2025, selon un communiqué paru lundi. La prochaine édition se déroulera ainsi en août 2026.

Le festival avait célébré ses 10 ans l'année passée. L’événement a passablement épuisé les forces en présence. Près de la moitié du comité a décidé de quitter l’aventure, explique Loïc Marchand, responsable de la communication du BeRock. L’équipe veut se laisser « un peu de temps pour mesurer le chemin parcouru ». Un nouveau comité sera formé et c’est à lui que reviendra la mission de donner une future orientation à l’événement et d’en dessiner les contours exacts.

Loïc Marchand: « Ce 10e anniversaire nous a passablement épuisés ».

Le festival a beaucoup grandi depuis son lancement en 2014. Alors que la première édition s’était déroulée sur un jour, le festival évolue désormais sur trois soirs. En une décennie, 200 artistes sont passés sur la scène du BeRock. L’événement a aussi changé de lieu. Au départ, il se tenait sur les bords du lac à Gorgier et a désormais pris de la hauteur pour rallier le site d’en Seraize. Le nombre de bénévoles a aussi grandi au fil de l’événement, passant d’une cinquantaine de personnes à 450 en 2024. Par ailleurs, le budget a grossi : de moins de 10'000 francs au départ, il s’élève actuellement à près d’un demi-million de francs. Environ 7'500 festivaliers ont pris part à la dernière édition.

Le BeRock a également connu les aléas de la météo. La scène avait été emportée par des rafales de vent en 2016 et des inondations avaient contraint les organisateurs à déménager en 2021. Le festival a par ailleurs testé divers modes de paiement des entrées au fil des éditions : cashless, cashfree et billetterie. Loïc Marchand indique que la dernière édition s’est soldée sur un déficit.

Les organisateurs affirment malgré tout que leur « motivation à bouger et à faire bouger La Grande Béroche reste intacte ». /comm-sbm-cob


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