Dix ans de BeRock à la Grande Béroche

Le festival se tiendra dès jeudi soir et jusqu’à samedi sur les hauteurs de Gorgier. Un documentaire ...
Dix ans de BeRock à la Grande Béroche

Le festival se tiendra dès jeudi soir et jusqu’à samedi sur les hauteurs de Gorgier. Un documentaire, qui retrace son histoire, a été réalisé pour l’occasion.

La 10e édition du BeRock est prête à commencer. La 10e édition du BeRock est prête à commencer.

Dix ans de rock, et bien plus. Le BeRock festival, qui se tient à Gorgier dès jeudi soir et jusqu’à samedi, souffle ses bougies. Pour cette édition anniversaire, plusieurs artistes, avec des styles différents, sont au programme. Le jeudi soir, Keziah Jones investira la scène avec sa musique à mi-chemin entre le blues et le funk. Le groupe de musique électronique Synapson, ainsi que le groupe de rock Shake Shake go seront également de la partie. La programmation complète est à retrouver sur le site du festival.


Avant tout un délire entre copains

Pour Patrick Pellaton, cofondateur du Berock, si le festival a pris une telle ampleur, ce n’est le fruit du hasard : « On pensait bien que ça allait grandir parce que la recette était bonne, on faisait ça avec beaucoup d’amour. »

Patrick Pellaton : « C’était une lubie. »

Un festival qui évolue

Le BeRock s’implante gentiment depuis dix ans à la Grande Béroche. Après une édition annulée en raison du Covid en 2020 et un changement de lieu en 2021 à cause d’une inondation, le festival déménage sur les hauteurs de Gorgier, en Seraize. Une décision qui n’a pas vraiment plu à Patrick Pellaton, qui a quitté le comité par la suite. Mais le cofondateur le reconnait : « Ça a fait que les liens se soudent, tout le monde doit vraiment s’entraider aujourd’hui, la routine s’est installée. Le changement de site a été bénéfique en ça. »

L’ampleur qu’a pris le festival a du bon, mais certains détails engendrent une charge de travail plus importante. « Ça devient un travail, plus un délire, et c’est ça que je trouve dommage », souligne Patrick Pellaton.

« Il serait resté plus petit, on aurait gardé une taille humaine »

Mais des bons moments et des belles anecdotes, il y en a évidemment aussi. Le cofondateur se souvient de la venue du groupe Moonraisers, en particulier du chanteur : « Il était là pendant toute la durée du montage avec nous. Sur scène, on a tous vécu un super moment. »

« On s’est rendu compte qu’on avait fait un vrai festival »

Deux particularités pour les dix ans

Pour marquer le coup, un documentaire a été réalisé. Cinq personnalités du festival racontent son histoire, le tout baigné dans des images d’archive. Le documentaire est à retrouver sur la chaîne YouTube du festival.

Et puis, plus étonnant, le palmier de Gorgier verra enfin le jour, mais de manière temporaire. En 2012, l’artiste genevois Christian Gonzenbach est choisi pour réaliser l’œuvre qui accompagne le chantier de la prison de Bellevue, à Gorgier. Son idée : ériger un palmier, symbole d’évasion. S’ensuit un casse-tête administratif, où chaque nouvelle version du projet est sujette aux oppositions. En mars 2024, l’État de Neuchâtel annonce que le Palmier de Gorgier ne verra jamais le jour.

Patrick Pellaton aux côtés du palmier du BeRock, qui est en réalité un vieux lampadaire. Patrick Pellaton aux côtés du palmier du BeRock, qui est en réalité un vieux lampadaire.

Pour le BeRock, l’occasion était trop belle. Le festival érige, une version du palmier qui culmine à plus de huit mètres de haut. Renommé « le palmier du BeRock », il est « la représentation de l’imagination et de la créativité des bénévoles qui œuvrent, chaque jour, pour notre événement », souligne le communiqué de presse. L’œuvre trônera pendant trois jours au sein du festival. /ecr-comm


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