Les cloches des trois temples de la Commune de Milvignes ne sonnent plus entre 22h10 et 6h. Les autorités mènent un test qui durera jusqu’au mois de juin. S’il s’avère concluant, l’arrêt nocturne pourrait être pérennisé.
A Colombier, comme à Bôle et Auvernier, les cloches ne sonnent plus la nuit. Les autorités de Milvignes cherchent une solution pour satisfaire tout le monde et surtout les personnes incommodées par le bruit nocturne.
Pour une personne qui souffre d’insomnie, le temps parait encore plus long lorsque la nuit le clocher de son village lui rappelle chaque quart d’heure qui passe.
À Milvignes, ce problème n’en est plus un, en tous cas pour le moment. Les autorités communales ont décidé d’interdire aux cloches des trois temples (à Cortaillod, Bôle et Auvernier) de se manifester entre 22h10 et 6h du matin, selon « Littoral Région ».
Les sonnailles, c’est un sujet sensible qui fait débat depuis longtemps, notamment à Auvernier, assure la conseillère communale responsable des bâtiments. Natacha Aubert précise que les réclamations ne sont pas uniquement le fait des nouveaux venus au village.
Natacha Aubert, conseillère communale : « On a de temps en temps des citoyens qui écrivent des lettres. »
Depuis le mois de janvier, les cloches ne sonnent donc plus après le couvre-feu de 22h. Les autorités ont tenu à garder cette tradition qui rappelait aux gens qu’il était temps d’éteindre leur foyer.
« Les gens qui dorment bien ne se rendent pas compte que les cloches ne sonnent plus et les gens qui dorment mal ont un meilleur sommeil. »
Le test de l’arrêt des cloches durant la nuit se poursuivra jusqu’au mois de juin. Les citoyens de Milvignes peuvent faire part de leurs remarques aux autorités communales. L’exécutif prendra ensuite la décision de pérenniser ou non la mesure.
Natacha Aubert rappelle que même si elles trônent au point culminant d’un temple ou d’une église, les cloches en journée n’ont rien à voir avec la religion. C’est une affaire civile.
« On conserve le patrimoine en journée et on admet que la nuit on peut faire sans. »
Les quelques citoyens rencontrés à Colombier ne sont pas trop incommodés par les sonneries. Souvent, ils vivent loin des clochers. Mais majoritairement, ils comprennent que les personnes habitant à proximité des églises puissent être dérangées.
Micro-trottoir : « On éteint la lumière pour les animaux. L’être humain aussi il doit bien dormir. »
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