La sécurité publique de la Métropole horlogère travaille sa proximité avec la population. Ses agents ne font pas que de la répression. Ils vont aussi à la rencontre des communautés étrangères, des jeunes et des populations précarisées. Objectif : démystifier le rôle de l’uniforme.
Les agents de la sécurité publique n’accomplissent pas que des tâches répressives. Selon la loi cantonale, ils ont aussi pour mission de mener des actions d’information et de veiller à l’entretien du lien social.
Depuis deux ans, la sécurité publique de la Ville de La Chaux-de-Fonds a décidé de développer ce dernier axe : être plus proche de la population. En collaboration notamment avec les services de la jeunesse et de l’intégration, elle va à la rencontre des communautés étrangères, des jeunes, des populations précarisées et des acteurs commerciaux. Elle a par exemple accueilli dans ses locaux les enfants de l’école albanaise et ses agents vont ponctuellement manger dans un restaurant social.
Et l’action semble convaincre. « On a des retours positifs », se réjouit le chef de la sécurité publique de la Ville de La Chaux-de-Fonds. Pour Jérémy Vögtlin, il s’agit aussi de changer l’image de la police de proximité et de « montrer qu’on apporte vraiment une plus-value à la population. »
Jérémy Vögtlin, chef de la sécurité publique de La Chaux-de-Fonds : « Regagner le terrain auprès de certaines communautés, certains acteurs en ville. »
Cette action de la sécurité publique vise également à « démystifier le rôle de l’uniforme ». Dans certaines communautés, notamment étrangère, « la police est corrompue et fait peur », peut-on lire dans le rapport de la sous-commission du budget 2025. « Nos agents le constatent quand ils côtoient certaines personnes en ville », confirme Jérémy Vögtlin.
« On le remarque, la population s’approche toujours plus de nos agents présents sur le terrain. »
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