Le docteur Christian Monnerat de l’Hôpital du Jura pratique en oncologie depuis 30 ans. Il a eu l’occasion de vivre toute l’évolution technique de la discipline et aussi de comprendre toute l’importance de la psychologie dans sa façon de pratiquer.
Cette semaine, notre chronique économique nous amène dans le domaine du médical. Nous partons à la rencontre du docteur Christian Monnerat. Actif en oncologie depuis 30 ans, il a eu l’occasion de voir le domaine évoluer de façon fulgurante. Le spécialiste pratique actuellement à l’Hôpital du Jura. Formé au CHUV à Lausanne, il a notamment été amené à exercer en région parisienne.
Doté d’une longue expérience, il s’est lancé dans ce domaine après avoir lu un essai durant ses études. Il s’agissait d’un écrit qui relatait le portrait de 15 patients et de leur suivi médical et psychologique. « Ce livre m’a vraiment fasciné et je me suis dit que j’allais faire ce métier-là et je n’ai pas changé d’avis.
Christian Monnerat : « Le patient se trouve souvent dans une situation de danger pour sa vie. »
Au fil des années, Christian Monnerat a eu l’occasion de voir « un énorme développement » de l’aspect scientifique. Il rappelle que la tâche de l’oncologue « est de quantifier le risque » et de dire au patient « s’il a de bonnes chances de guérir ou pas ». C’est pourquoi l’aspect psychologique « est très important », selon lui. « Le cancer, ça continue de faire très peur et à juste titre. On sait que quand on est diagnostiqué d’un cancer, c’est une maladie potentiellement mortelle », explique-t-il. Mais Christian Monnerat l’affirme, en 2024, nous sommes mieux armés pour faire face à ces maladies. /lge