Chats, chiens, lapins, cochons d’Inde ou encore iguane, la vétérinaire Jennifer Fleury a vu défiler bien des animaux en consultation. La trentenaire travaille aujourd'hui au cabinet du Canal à Bienne. Elle jongle avec les aspects stressants du métier, mais surtout les moments de joie au contact des animaux.
Elle opère des chats, des chiens, elle ausculte des coussinets, elle coupe des griffes : Jennifer Fleury est vétérinaire au Cabinet du Canal à Bienne. Elle porte les animaux dans son cœur et se souvient d’avoir toujours voulu faire ce métier. « J’avais un jour dit à mon papa que je voulais faire coiffeuse, mais vu comme je coupe les poils des animaux, heureusement que j’ai fait vétérinaire », lance-t-elle.
Sa voix enjouée colore la consultation du jour, avec un petit bouledogue venu pour une otite.
Ici, il y a de l’amour pour les animaux, mais pas seulement. Quand on lui demande quelle qualité fait la différence dans le métier de vétérinaire, elle répond : l’empathie. Car il faut aussi bien rassurer l’animal que le propriétaire, dans des situations délicates.
D’ailleurs, la maladie et la mort font partie du quotidien, des instants à appréhender avec soin pour la vétérinaire. « Il faut pouvoir se mettre à la place des gens, quand un animal doit être euthanasié c’est un membre de la famille qui s’en va. Si un animal a vécu un certain nombre d’années, on peut se rendre compte qu’une personne a vécu toute une partie de sa vie avec lui », souligne-t-elle.
Un souvenir se détache des autres pour Jennifer, celui de sa première césarienne pratiquée seule sur une chienne, qui a mis bas plusieurs chiots en bonne santé.
Et quand on lui demande si elle a des animaux à elle, elle répond « moi j’ai mille animaux ; je prends les animaux de mes clients comme si c’étaient les miens »./jse