Le lycée chaux-de-fonnier, qui forme plutôt des lettreux, accueillait pour la première fois le TecDay en collaboration avec l’Académie suisse des sciences techniques. Une réussite. Reportage.
Les lycéens chaux-de-fonniers ont pu s'essayer au montage d'un mouvement de montre.
Monter un mouvement de montre, construire un pont à l’aide de plaques de mousse, piloter un robot à pattes : ce sont quelques-unes des activités qui ont été proposées ce jeudi aux plus de 500 élèves du lycée Blaise-Cendrars dans le cadre du TecDay. Une première à La Chaux-de-Fonds, 12 ans après l’apparition de cet événement dans le paysage romand de la formation post-obligatoire. Cette journée était mise sur pied en collaboration avec l’Académie suisse des sciences techniques.
Le lycée chaux-de-fonnier, connu notamment pour sa chorale, son théâtre et son cinéclub, souhaite s’ouvrir davantage aux sciences et techniques, auxquelles se destine moins de la moitié de ses étudiants. « Ce qui est [notamment] intéressant, c’est le contact qu’on établit entre les étudiants et le monde industriel », se réjouit Christophe Stawarz, le directeur du lycée Blaise-Cendrars.
Christophe Stawarz : « Il y a quand même une grande déconnexion entre les études gymnasiales et le tissu économique qui fait cette région. »
Ce seul jour de sensibilisation oriente parfois des futures carrières. Surtout chez les étudiantes, selon l’Académie suisse des sciences techniques. « On sait qu’il y a une pénurie de main d’œuvre [féminine] qualifiée dans les métiers techniques et de l’informatique, donc on fait en sorte d’avoir des intervenantes [lors de cette journée] », précise Edith Schnapper, responsable de la promotion et de la relève à l’Académie des sciences techniques. /vco
