Six semaines après la deuxième édition du festival Trouble A, le terrain de sport de Fleurier porte encore les traces de la manifestation. La météo des dernières semaines n’a pas permis de réaménager le terrain, explique la Commune de Val-de-Travers.
À Fleurier, le terrain de sport des Lerreux ne s’est toujours pas remis du passage de la manifestation Trouble A mi-septembre. La météo du weekend du festival de musique a mis à mal le lieu situé à deux pas de l’école Jean-Jacques Rousseau, quasi transformé en champ de boue malgré les aménagements des organisateurs. Si des traces étaient déjà visibles lors des trois jours de manifestation, elles sont aujourd’hui toujours présentes six semaines plus tard. La faute à une météo peu clémente qui n’a pas permis la remise en état du terrain de sport, selon le conseiller communal de Val-de-Travers en charge des infrastructures, Yann Klauser. « Il a fallu attendre déjà que le festival range le terrain. Ensuite de nouveau des semaines plutôt pluvieuses, impossible de faire une action concrète dessus. » La Commune a récupéré le terrain il y a quelques jours, l’objectif est de pouvoir le remettre en état avant l’hiver puis semer du gazon au printemps.
Yann Klauser : « On va remettre en partie à niveau déjà cet automne. »
En ce qui concerne le payement de ces travaux, Yann Klauser précise que les estimations de coûts sont en cours, et que la situation sera clarifiée « d’ici peu ».
Du changement pour l’avenir ?
Reste que la situation ne manque pas de faire réagir, par exemple du côté du monde politique. En mai dernier, le POP interpellait le Conseil communal de Val-de-Travers lors de sa séance de Conseil général, afin de demander que Trouble A ne se déroule pas sur le terrain des Lerreux, mais plutôt sur la place de Longereuse. Il faut dire qu’en 2023 déjà, le site avait été marqué après l’organisation de deux manifestations au même endroit. Et fin septembre, le POP interpella une nouvelle fois le Conseil communal en demandant à l’exécutif de ne pas injecter plus d’argent dans la réparation du terrain, et en limitant l’utilisation du terrain. Aujourd’hui, Philippe Vaucher, membre du POP Val-de-Travers ne peut que confirmer ses attentes envers la Commune. « Ce n’était pas spécialement une année sèche, c’était inévitable qu’il y ait des dégâts. Et un terrain de sport doit pouvoir être libéré pour le sport. »
Philippe Vaucher : « On a l’impression qu’une division blindée a manœuvré à certains endroits. »
Le Conseil communal de Val-de-Travers confirme de son côté qu’il n’est plus possible de bloquer un tel terrain pendant plusieurs mois. Une réflexion est en cours sur la question. Le sujet sera encore abordé lors de la séance du Conseil général de Val-de-Travers le 18 novembre, avec une réponse plus détaillée de l’exécutif. /swe