Les tourments du docteur Jekyll portés sur scène à Neuchâtel

Le théâtre de la Maison du concert propose une adaptation de l’histoire de Jekyll et Hyde jusqu’à ...
Les tourments du docteur Jekyll portés sur scène à Neuchâtel

Le théâtre de la Maison du concert propose une adaptation de l’histoire de Jekyll et Hyde jusqu’à dimanche.

Le docteur Jekyll dans son laboratoire. (Photo: Idyne) Le docteur Jekyll dans son laboratoire. (Photo: Idyne)

Quand l’âme humaine oscille entre le bien et le mal. Pour l’ouverture de sa saison, le théâtre de la Maison du concert à Neuchâtel propose, depuis mercredi et jusqu’à dimanche, une adaptation du roman de Stevenson, L’étrange cas du Dr. Jekyll et de Mr. Hyde. Il reste des places.

La mise en scène est l’œuvre de deux Neuchâtelois, Yannick Merlin et Olivier Béguin, issus respectivement du monde du théâtre et du cinéma. Le comédien Yannick Merlin incarne à lui seul Jekyll et Hyde, avec l’aide de projections audiovisuelles créées par son compère. Le double maléfique du docteur prend ainsi vie sur un écran qui s’immisce par moment entre le décor et le public. Le comédien joue sur divers éléments pour marquer la différence entre les deux personnages, comme la posture ou le costume. Hyde est en effet affublé d’un chapeau, d’un foulard et d’un grand manteau sombre. Les spectateurs ont droit à une conférence du docteur Jekyll sur ses expérimentations en matière de dissociation de l’âme, tandis que le personnage de Hyde reste muet. Reportage aux côtés de Yannick Merlin et d’Olivier Béguin :

Jekyll : « Ses divertissements ne tardèrent pas à tourner au monstrueux »

Denis faisait partie des spectateurs lors de la représentation de jeudi soir. « J’ai adoré le mélange entre du pur théâtre et les effets spéciaux. La musique est hyper bien », dit-il. La musique est l’œuvre de Fabio Frizzi, un compositeur italien « légendaire pour les fans de films d’horreur », explique Olivier Béguin.

Le personnage de Jekyll s’exprime en « je ». « Ça permet de s’identifier beaucoup plus et de vraiment rentrer dans l’histoire et dans cette dualité dans laquelle on se reconnaît un peu tous », ajoute Denis.

Denis : « C’est la rencontre des deux univers que, moi, j’ai trouvé passionnante »

Avec cette pièce, Olivier Béguin et Yannick Merlin poursuivent le travail qu’ils avaient en partie montré au public du NIFFF au travers d’un laboratoire photographique inscrit dans l’univers de Jekyll et Hyde. /sbm

Le docteur Jekyll peine à contenir la personnalité de Hyde par moment. (Photo: Idyne) Le docteur Jekyll peine à contenir la personnalité de Hyde par moment. (Photo: Idyne)


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