Cela faisait 13 ans que la pyramide alimentaire n’avait pas été réévaluée. C’est désormais chose faite par la Confédération et la Société suisse de nutrition. Explications avec le diététicien jurassien Michaël Marquis.
La pyramide alimentaire, remise au goût du jour. L’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) a récemment élaboré de nouvelles recommandations nutritionnelles, en collaboration avec la Société suisse de nutrition (SSN). Cela faisait 13 ans que les différents étages colorés de la pyramide n’avaient pas été réévalués.
Nouveau visuel et durabilité prise en compte
Diététicien à Glovelier et dans un centre de sport à Lausanne, le Jurassien Michaël Marquis souligne qu’outre le visuel, la pyramide alimentaire présente désormais les légumineuses (lentilles, pois chiches, soja, haricots rouges, etc.) dans le groupe des protéines, au même titre que la viande et le poisson. Elles étaient auparavant comptées dans le groupe des féculents. Avec ce changement, l’aspect écologique est ainsi pris en compte « pour diminuer l’aspect de consommation de viande et de poisson », note Michaël Marquis. Ce dernier explique encore que la nouvelle pyramide est désormais en 3D, ce qui permet une meilleure visibilité des aliments à privilégier et ceux à consommer avec modération.
Michaël Marquis : « L’aspect de durabilité et d’écologie n’apparaissait pas du tout dans la pyramide de 2011. »
Le diététicien précise que les changements alimentaires de la population, comme par exemple les régimes sans gluten, le végétarisme ou le véganisme n’ont pas impacté l’actualisation de la pyramide alimentaire. /ech