Cinq véhicules abandonnés sur un terrain de la Commune de la Tène, c’est l’avis que publiait le Service de l’Énergie et de l’Environnement (SENE) le 16 août dans la Feuille officielle du canton. L’occasion de faire un tour d’horizon des règles en vigueur en cas d’abandon de véhicules avec Yves Lehmann, chef du SENE.
Des voitures qui semblent laissées à l’abandon, on en a tous déjà vu. En réalité, un véhicule non immatriculé, même sur terrain privé, est considéré comme abandonné. Le 16 août, le Service de l'Energie et de l'Environnement publiait un avis dans la Feuille officielle du canton, demandant aux propriétaires de cinq véhicules abandonnés de s'annoncer. Faute de quoi, les voitures seraient « éliminées » prévient la publication.
Pour conserver une voiture sur un terrain, il est nécessaire de la bâcher et de l’éloigner de la vue du public, « pour des raisons de bienséance », explique Yves Lehmann, chef du SENE. De plus, le véhicule doit être en état de rouler. Si ce n’est pas le cas, des enjeux environnementaux entrent en compte.
Yves Lehmann : « Il faut que le véhicule soit en état de rouler. »
Que faire d'un véhicule hors d’usage ?
Un véhicule hors d’usage peut être emmené dans une station d’élimination agréée, souvent par l’intermédiaire d’un garage, à condition qu’il soit immatriculé dans le canton de Neuchâtel. Là-bas, les véhicules seront soumis à un effort de tri et de valorisation afin de recycler certaines matières de valeur. Si un véhicule est abandonné sur un terrain public, l’autorité communale concernée peut s’adresser au propriétaire du bien-fonds sur lequel le véhicule est stationné et lui transmettre une décision d’évacuation. Au cours du délai imparti, le propriétaire du véhicule doit se charger d’évacuer ce dernier. Si rien n’est entrepris, l’autorité communale peut alerter le SENE. /mkr