La météo maussade du printemps a laissé tranquille les personnes allergiques aux pollens. Elles ont en tout cas profité de certaines périodes de répit, notamment lors de longs épisodes pluvieux. « Il faut aussi savoir que les graminées, les plantes qui libèrent leurs pollens actuellement, sont pollinisées par le vent. Pour que ça fonctionne elles attendent que le temps soit beau et chaud », explique Marie-Hélène Corajod, conseillère chez aha!, le centre d’allergie suisse. Les heures d’ensoleillement ayant été moins nombreuses ce printemps, cela a généralement freiné la dispersion des pollens.
Marie-Hélène Corajod : « Les concentrations de pollens ont augmenté relativement rapidement. »
Toutefois, la chaleur a permis à la végétation de bien se développer, l’indice pollinique est donc monté en flèche au moment des journées chaudes et ensoleillées.
Mais cela ne veut pas forcément dire que les allergiques ont davantage souffert que d’habitude à l’arrivée des beaux jours. Bien qu’il soit encore trop tôt pour tirer un bilan définitif, l’année pollinique est pour l’instant généralement moyenne, selon le centre d’allergie suisse aha!.
Attention dans les hauteurs
Si vous prévoyez des vacances en montagne prochainement, c’est là que les effets indésirables seront particulièrement forts. La floraison des graminées étant plus tardive qu’en plaine, c’est en ce moment que le pic de concentration est observé. « Les personnes qui se savent allergiques et qui ont prévu des séjours en montagne devraient se préparer en conséquence », conseille Marie-Helène Corajod.
« Porter des lunettes de soleil est une mesure relativement simple. »
Jusqu’à ce week-end les concentrations de pollens vont avoir tendance à augmenter en raison du beau temps et des températures élevées. /cde