L’exécutif du Vallon a été élu ce lundi soir. Trois libéraux-radicaux et deux socialistes siégeront au Conseil communal
Pas de bouleversement à l’exécutif de Val-de-Travers. Lundi soir, le législatif vallonnier a élu l’exécutif qui sera toujours composé de trois libéraux-radicaux et deux socialistes. Les sortants sont reconduits et deux nouveaux PLR sont élus. Les candidats de l’UDC n’ont pas séduit l’assemblée composée de 41 membres.
Les socialistes sortants Sarah Fuchs Rota (33 voix) et Éric Sivignon (32) ont été réélus au premier tour, tout comme le libéral-radical sortant Benoît Simon-Vermot (29 voix). Ses collègues de parti Malo Bortolini (24 voix) et Yann Klauser (24 voix) ont été élus sans coup férir, aussi au premier tour de scrutin. L’UDC a tenté en vain de présenter ses candidats : Loïc Frey (10 voix) et François Rosselet-Christ (8 voix). Cette élection au système majoritaire s’est jouée à bulletin secret.
Une volonté d’œuvrer dans la continuité
Au moment de présenter ses nouveaux candidats à l’exécutif, le PLR a rappelé que le Môtisan Yann Klauser avait dirigé l’office du tourisme, le centre sportif régional puis la Maison de l’absinthe. Un élu qui a déclaré souhaiter « rester proche de la population ». Et qui, de par ses précédentes fonctions, espère « faire rayonner le Val-de-Travers ».
Yann Klauser :
Quant à Malo Bortolini, le Fleurisan est enseignant en économie et droit. « C’est une fierté pour le parti d’avoir pu conserver trois sièges et une certaine stabilité ». Malo Bortolini espère aussi pouvoir « prôner le compromis et faire avancer le Val-de-Travers en écoutant l’autre ».
Malo Bortolini :
Des personnalités « compétentes, engagées pour la région et prêtes à poursuivre le travail entamé […] depuis 2008 », estime le parti libéral-radical.
Pour le parti socialiste, il n’y a pas eu d’accord passé avec le PLR pour cette élection. Le chef de groupe PS Emil Margot rappelle que c’est après avoir auditionné l’ensemble des candidats que le groupe s’est décidé « à soutenir les trois candidats PLR dans sa majorité pour une question de compétences avant tout ».
Emil Margot :
L’UDC reste à quai
L’UDC ne parvient donc toujours pas à présenter des candidats à même de satisfaire le législatif. Le parti estimait néanmoins avoir confirmé sa position de troisième force politique dans la commune. A ce titre, l’UDC souhaitait décrocher un des cinq mandats et présentait deux candidats à la suite du retrait de la candidature de Christiane Barbey. Le chef de groupe Niels Rosselet-Christ s’inquiète d’un système d’élection « qui a atteint ses limites : nous avions essayé de le faire changer via une initiative ». Initiative qui avait échoué « avant tout en raison d’un taux de participation beaucoup trop faible » estime l’élu. /aju