Soupçonné d’avoir violé la norme pénale anti-discrimination, un jeune candidat UDC aux communales fait l’objet d’une procédure ouverte par le Ministère public neuchâtelois. Mercredi, son parti annonce qu'il démissionne de la formation politique
La justice se penche sur le cas du jeune membre de l’UDC neuchâteloise suspecté d’avoir tenu des propos violents en ligne. Le Ministère public neuchâtelois a ouvert une procédure, selon une information de la RTS publiée mardi soir. Le candidat aux élections communales est soupçonné d’avoir violé la norme pénale anti-discrimination, ainsi que la disposition sur la provocation publique au crime ou à la violence. Sur les réseaux, il aurait tenu un discours haineux à propos des étrangers, des frontaliers ou encore des homosexuels.
Le suspect se dit victime d’une usurpation d’identité. L’UDC neuchâteloise invoque la présomption d’innocence et annonce une procédure interne. Les autres partis politiques ont exprimé leur indignation.
Mercredi matin, l’UDC neuchâteloise annonce sur son site internet que le candidat soupçonné d’avoir tenu ces propos sur les réseaux sociaux a démissionné du parti. /jhi-aju