Les citoyens du canton de Neuchâtel éliront leurs représentants communaux le 21 avril. En vue du scrutin, RTN vous propose de découvrir les enjeux de toutes les communes. Nous nous intéressons ce jeudi à Cornaux où 25 candidats visent un siège au législatif.
Les enjeux à Cornaux
Les jeux sont déjà faits à Cornaux, puisque les élections communales du 21 avril sont une nouvelle fois tacites. Le parti libéral-radical présente quatorze candidats et le Parti socialiste onze pour les 25 sièges au législatif. Parmi eux, trois PLR et deux PS rejoindront le Conseil communal.
Le Conseil général ne sera donc pas au complet lors de la prochaine législature, avec onze libéraux-radicaux et neuf socialistes et ce n’est pas faute d’avoir cherché des candidats. Lina Veliz, conseillère communale socialiste, explique que le parti a même fait du porte-à-porte pour présenter une liste plus fournie. Cédric Baudet, le président du PLR de Cornaux, relève que le parti a aussi eu des difficultés à recruter. D’ailleurs, tant au PS qu’au PLR, il n’y a pas beaucoup de nouveaux venus, comme la majorité des élus se représentent. Pour les deux partis aux commandes du village de l’Entre-deux-Lac, la solution passe par une fusion. Dans l’idéal avec Le Landeron. Mais ce n’est pas gagné et partir à trois avec Cressier et Lignières « va peut-être résoudre le problème de l’engagement politique, mais avec 4'000 habitants, ça reste une petite commune ».
Une bonne collaboration entre les deux partis
Au PLR comme au PS, on relève la bonne collaboration entre les deux partis, même si les débats gauche-droite sont bien présents. Tellement, qu’on peut se demander si la solution ne passerait pas par la formation d’une Entente communale. Les deux partis y ont pensé, mais ils y ont renoncé. Cédric Baudet relève qu’il est « intéressant d’avoir une certaine polarité, plutôt qu’un débat mou avec une Entente. De plus, certains PLR voulaient garder une étiquette. »
Chauffage à distance, finances saines et mobilité douce
En ce qui concerne les dossiers importants de la législature précédente et de celle à venir, PS et PLR mentionnent dans les grandes lignes les mêmes. Il y a la réalisation du chauffage à distance et le projet du Clos, qui devrait voir le jour l’année prochaine. Celui-ci regroupe un EMS, une crèche et des appartements avec encadrements, ainsi que le Centre de santé. Parmi leurs priorités, les libéraux-radicaux mentionnent également des finances saines et le Marais aux chevaux, qui pourrait accueillir de nouvelles entreprises. Le parti socialiste faisait de la mobilité douce une de ses priorités de campagnes, il y a quatre ans. Lina Veliz indique que le dossier « a un peu avancé, mais on continue à se battre pour avoir de meilleures cadences pour les transports publics. » La socialiste relève également qu'il n'y a pas de liste d'attente pour les parents qui veulent placer leurs enfants dans une structure d’accueil. /sma