Fabriqué à la Chaux-du-Milieu, il a remporté le prix de meilleur gruyère AOP de Neuchâtel ce lundi. Les seize membres du jury ont élu le produit de Stéphane Menoud parmi les dix en lice lors de la 6e sélection
Le fromager Stéphane Menoud (à gauche) et le président de la société de la fromagerie des Chaux Edouard Philipona ont vu leur gruyère primé ce lundi.
La fromagerie des Chaux voit son gruyère récompensé. Il a été désigné meilleur du canton ce lundi lors de la 6e édition de la sélection organisée par la Chambre neuchâteloise d'agriculture et de viticulture et Neuchâtel Vins et Terroir. Les seize membres du jury ont élu le produit de la Chaux-du-Milieu parmi dix gruyères AOP en lice. Une fierté pour son producteur, Stéphane Menoud, qui y voit un cadeau pour ses 20 ans de travail à la fromagerie des Chaux.
Stéphane Menoud : « C’est très honorifique comme prix, mais aussi le résultat d’un travail de tous les jours depuis mes 16 ans »
Les dix gruyères en lice avaient été choisis au préalable en fonction de leur taxation, leur note. Il fallait avoir une moyenne minimale de 19 l’année dernière pour faire partie des fromages dégustés ce lundi. Ce qui garantissait une très bonne qualité. RTN a pu se glisser dans le jury et participer à la sélection. Deux critères étaient évalués : la pâte et sa texture, et le goût. Après quelques conseils de professionnels et un verre d’eau rempli, Lydiane Guenat s’est lancée dans la dégustation des dix gruyères en compagnie du vice-directeur de l’interprofession du Gruyère, Marc Gendre :
Reportage lors de la dégustation de gruyères :
Pas facile de sélectionner le meilleur parmi les dix meilleurs gruyères du canton de Neuchâtel.
Journalistes, acteurs du monde agricole, politiciens ou encore restaurateurs, le jury n’était pas composé de spécialistes du fromage. Un bon moyen d’avoir l’avis des consommateurs, de savoir ce qui leur plait, explique Marc Gendre. « Notre gruyère nous n’allons pas le changer en fonction de la possible évolution des goûts des consommateurs », relève le vice-directeur de l’interprofession.
Marc Gendre : « C’est bien de savoir si en maintenant ce gruyère, on plait encore. »
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