Les archives de la vie ordinaire sont de sortie

Lettres, journaux intimes, agendas ou encore permis de conduire, tout représente une source d’information pour l’Association pour la conservation des archives de la vie ordinaire (AVO). Depuis 2003, l’organisation récolte, trie et met en valeur de nombreux documents afin d’en apprendre davantage sur la vie des Neuchâtelois à travers les âges. « Aucune société ne vit que des grands mouvements et des grandes idées. Chaque moment de l’histoire à un visage très précis et ces documents nous en parlent », image le président de l’association, Nicolas Liénert

Intimité en question

Parmi les documents archivés par l’association, les journaux personnels représentent une problématique à part entière. S’ils renferment de nombreuses informations, l’intimité des personnes se doit d’être respectée. « On demande toujours aux donateurs combien de temps nous devons attendre avant de consulter ces écrits personnels », précise Nicolas Liénert.

20 ans et 180 fonds

L’association souffle cette année sa 20e bougie. À cette occasion, les archives de la vie ordinaire vont aller à la rencontre de la population. Des lectures retraçant l’histoire singulière de plusieurs Neuchâtelois seront proposées dans sept lieux du canton en lien avec leur vécu. L’aventure d’un marin de Saint-Sulpice sera par exemple proposée dans sa commune d’origine au mois de juin.

Des ateliers d’archivage seront également proposés afin « d’aiguiser le regard des gens sur leurs propres documents et d’expliquer leur importance », souligne la conservatrice de l’association, Françoise Bonnet Borel.

Aujourd’hui, les archives de la vie ordinaire abritent plus de 180 fonds. Mais selon Françoise Bonnet Borel : « il y a encore beaucoup de monde qui conserve des documents sans savoir quoi en faire ».

La première rencontre organisée par l’Association pour la conservation des archives de la vie ordinaire dans le cadre de ses vingt ans d’existence est agendée le 1^er avril à Dombresson. /gjo