Les commerçants de la région s’affairent pour préparer ce qui est pour eux la plus grosse journée de l'année. Entre stock et conscience écologique, tout doit être anticipé
Les fleuristes voient la vie en rose en ce jour de Saint-Valentin. Symboles d’amour et de passion, les fleurs ont toujours la cote. En particulier la rose rouge qui permet de signifier son amour à l'être cher. Forcément, c’est une opportunité pour les commerçants de voir leur chiffre d’affaires grimper : ils réalisent chaque 14 février leur meilleure vente annuelle. Mais pour avoir suffisamment de stock, les professionnels anticipent leurs commandes environ trois semaines à l’avance auprès de leurs fournisseurs. Et le surplus est malheureusement inévitable, comme le confie Matilde Benoit, de la boutique de fleurs « Un brin d’alchémille » à La Chaux-de-Fonds.
Il devient également compliqué de s’approvisionner en Suisse. Les cultures florales locales se font de plus en plus rares. Le climat régional n’est pas propice à la production de fleurs toute l’année. Et face à la hausse des coûts, les vendeurs n’ont alors pas d’autres choix que de se tourner vers des importateurs s’ils veulent s’en sortir, déplore Dominique, fleuriste à la boutique « La Joconde » à Neuchâtel.
Si la rose rouge semble toujours être privilégiée, les orchidées et les tulipes notamment rencontrent un certain succès auprès de la gent masculine. Toutefois, les commerçants observent que les enfants profitent de la frénésie de ce jour particulier pour offrir eux aussi des fleurs à leur maman. Dans cette ère de crise économique, les prix ont considérablement augmenté. Est-ce que les ventes sont toujours autant au beau fixe ?
Matilde Benoit, fleuriste de La Chaux-de-Fonds
La flambée des coûts a obligé les fleuristes à augmenter le prix de la marchandise. Heureusement, ils peuvent compter sur la bonne compréhension de la clientèle. Pour autant, la marge qu’ils se font est toujours plus minime.
Dominique, fleuriste neuchâteloise
Les fleuristes doivent donc veiller à satisfaire une clientèle au pouvoir d’achat plus faible, mais toujours plus sensible à la provenance des produits. /cwi et mcr