« 1972 – 2012, mes jeux sont faits » : c’est le titre du livre, truffé d’anecdotes, rédigé par Philippe Silacci, journaliste neuchâtelois à la retraite. Le citoyen de Val-de-Ruz était l’invité de notre matinale
Le journaliste neuchâtelois à la retraite, Philippe Silacci, était l'invité de notre matinale ce mercredi.
C’est l’histoire d’un parcours professionnel, mais pas seulement. Responsable du service de presse à Longines puis à Swiss Timing pendant 22 ans, Philippe Silacci a occupé une fonction similaire pendant plus de deux décennies également, au sein de la Fédération internationale de gymnastique. Il a consacré l’entier de sa carrière au milieu sportif international et médiatique.
La première partie de son bouquin est consacrée aux querelles de clocher d’autrefois et même coups tordus entre marques horlogères suisses pour s’assurer le monopole du chronométrage sportif. Philippe Silacci raconte également moult anecdotes : aux Jeux olympiques de 1972, deux nageurs avaient terminé à égalité de temps au centième près. Ils avaient été départagés pour deux millièmes de secondes, grâce à la technologie de Swiss Timing, sauf qu’on ne s’était pas vraiment posé la question de savoir s’ils avaient vraiment couvert la même distance au centimètre près. La piscine était-elle vraiment droite ? Philippe Silacci s’interroge aussi sur l’avenir des Jeux olympiques, porteurs d’espoir selon lui, pour rapprocher les nations.
Ce journaliste neuchâtelois était l’invité de Marcel Neuenschwander dans la Matinale. Son interview.
