Le mermaiding fait partie des nouveaux sports inscrits à la Fédération suisse des sports subaquatiques
Les sports aquatiques ont des milliers d’adeptes en Suisse romande. La natation, le water-polo ou encore le plongeon sont probablement les plus populaires et demandent une discipline de fer. En marge de ces disciplines, il existe un sport d’eau en vogue ces dernières années, où la performance n’est pas à la vitesse ou aux points marqués... mais où l’on essaie de se détendre et d’accéder au bien-être et à la beauté. Le mermaiding, ou la natation sirène, séduit les enfants, les adultes, les femmes et aussi quelques hommes. Caroline Toussaint a pu s'y essayer auprès de la Neuchâteloise Cindy Guyot, fondatrice de Métisphère, et d'autres apprenties sirènes.
« On remplit ses poumons d’air, on plonge et on ondule »
Que ce soit à la piscine de Bienne, au milieu des membres du club Octopus Diving, ou bien dans les eaux d'un lac, Cindy Guyot plonge régulièrement, vêtue de sa queue de sirène. Dans plusieurs villes de l'arc jurassien, cette ancienne ingénieure de formation donne des cours de mermaiding, mais aussi des cours de free diving. Car la natation sirène combine la nage et l'apnée. C’est une vraie discipline sportive, inscrite comme nouveau sport à la Fédération suisse des sports subaquatiques. Et pour Cindy Guyot, le mermaiding a de nombreux bienfaits :
« Ce sport propose une alternative créative et fantaisiste à la natation classique »
Aujourd'hui, il n'existe pas à proprement parler de compétition de mermaiding, si ce n'est quelques concours de Miss Mermaid, qui allient nage et beauté. Cindy Guyot a organisé, pour sa part, des joutes sportives pour enfants liées au mermaiding. Selon elle, le mermaiding relève plus du bien-être : « Il ne s’agit pas d’être la sirène qui va le plus vite, ou qui reste le plus longtemps sous l’eau. » Elle préconise une pratique pour le plaisir : « C’est un sport dans lequel on exprime sa personnalité.» /cto