« Nouveau monde, nouvelle radio » : avec ce slogan, l’UNESCO fête samedi la journée mondiale de la radio. La directrice de l’Académie du journalisme et des médias à Neuchâtel fait le point sur les enjeux de la radio
« Depuis toujours, la radio est le média de la proximité et du quotidien. » Directrice de l’Académie du journalisme et des médias à Neuchâtel (AJM), Nathalie Pignard-Cheynel explique ainsi le succès qu’a ce média depuis plus d’un siècle. Plus consommée que la télévision ou la presse écrite, la radio a donc droit à sa journée mondiale, le 13 février. L’UNESCO a proclamé cet évènement en 2011 afin de « promouvoir l’information fiable en tant que bien commun, et aider à garantir les libertés fondamentales ».
Face à des changements technologiques et sociaux d’envergure, la radio doit savoir innover et évoluer pour garantir son avenir. « Un grand défi » selon Nathalie Pignard-Cheynel, qui insiste sur la continuité qui existe entre la radio traditionnelle et les nouveaux formats, sortis de terre cette dernière décennie. Podcasts, contenus à la demande ou encore nouveaux canaux de distribution sont aujourd’hui au cœur des réflexions.
Nathalie Pignard-Cheynel, directrice de l’Académie du journalisme et des médias à Neuchâtel:
Le grand succès de la radio se constate aussi chez les futurs journalistes : « L’AJM forme une trentaine de professionnels par année et nous remarquons un fort attrait pour ce média, explique Nathalie Pignard-Cheynel. Nos étudiants arrivent souvent avec de l’expérience en radio, et plus que dans d’autres formats. » La directrice conclut en mentionnant l’importance de la diversité dans les médias, un des grands enjeux actuels à ses yeux car des menaces économiques et publicitaires planent de plus en plus sur le monde journalistique. /sca