Le Sacre du Printemps raisonne sous toutes ses formes ces jours-ci au QKC. L’Ensemble symphonique Neuchâtel s’est lancé dans un projet digital et enregistre l’œuvre de Stravinsky en dédoublant ses musiciens
Le coronavirus n’empêchera pas la musique de résonner. Face à l’interdiction de se réunir à plus de cinq, l’Ensemble symphonique Neuchâtel se lance dans un projet digital. Jusqu’à dimanche, chaque musicien de l’orchestre passera à tour de rôle enregistrer au QKC son passage du mouvement final du Sacre du Printemps. Les 40 instrumentistes seront ensuite dédoublés pour faire sonner l’œuvre de Stravinsky comme s’ils étaient 120.
Une prouesse rendue possible grâce aux techniques modernes, que nous explique le chef d’orchestre de l’ensemble symphonique Neuchâtel, Victorien Vanoosten :
Au total, c’est 45 heures d’enregistrements sonores et visuels qui seront tournés en collaboration avec le collectif neuchâtelois Supermafia. Un défi dont nous parle Victorien Vanoosten et dont le premier pas consistait à trouver une œuvre compatible.
Le montage des différents rushes se fera ces prochaines semaines et la vidéo finale devrait être publiée entre fin décembre et fin janvier. /rgi