Les cafétérias universitaires cessent leurs activités

L’entreprise neuchâteloise la Coccinelle verte fait les frais de la crise du coronavirus. Douze ...
Les cafétérias universitaires cessent leurs activités

L’entreprise neuchâteloise la Coccinelle verte fait les frais de la crise du coronavirus. Douze personnes perdent leur emploi

Les étudiants étaient peu nombreux à acheter à manger sur le campus universitaire depuis plusieurs mois. Les étudiants étaient peu nombreux à acheter à manger sur le campus universitaire depuis plusieurs mois.

Le coronavirus aura eu la peau des cafétérias de l'Université de Neuchâtel. La Coccinelle verte, qui s’occupait de vendre des repas à l’Alma Materl, la HE-Arc et Microcity cesse ses activités sur ces différents sites. Les décisions prises mercredi par les autorités fédérales et cantonales ont donné le coup de grâce. Dès lundi, l’enseignement en ligne sera de retour au sein des universités et hautes écoles. Or, comme RTN l’annonçait au début du mois d’octobre, les cafétérias universitaires étaient déjà en difficulté depuis quelque temps. Sans étudiants sur le campus dès lundi, la poursuite des activités de ces cafétérias devient impossible.


Suppression d’emplois

Au total, douze personnes employées à temps partiel perdent leur travail. Cela correspond à sept à huit postes équivalents plein-temps. En revanche, l’avenir de la Coccinelle verte n’est pas menacé. Contacté, le responsable de l’entreprise Fabrice Falzone, précise que ses autres activités sont dirigées vers la petite enfance. La Coccinelle verte livre des repas principalement à des crèches dans les cantons de Neuchâtel, Vaud, Berne et Fribourg. Pour l’heure, ces institutions ne sont pas concernées par une fermeture.


Un avenir flou

Reste à savoir si la collaboration entre l’Université, la HE-Arc et la Coccinelle verte pourra reprendre à l’avenir. Contacté, le président de la Commission cantonale de gestion de la cité universitaire, Thierry Clément, souligne que les clients étaient très satisfaits de cette offre. Il regrette la situation mais comprend les difficultés de l’entreprise. Il précise que la question restera sans doute ouverte jusqu’à ce que les universités et hautes écoles puissent rouvrir normalement.

En attendant, les différents sites doivent mettre en place des solutions pour nourrir les quelques personnes encore présentes sur les campus. La HE-Arc indique qu’elle n’a pas de solution pour l’heure, mais que la question est examinée. De son côté l’Université de Neuchâtel veut mettre en place des mesures urgentes et temporaires, par exemple en installant des automates supplémentaires. /ara


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