Ulysse Nardin et Girard-Perregaux se séparent d’une centaine de collaborateurs

Le groupe Kering en charge des marques Ulysse Nardin et Girard-Perregaux à La Chaux-de-Fonds ...
Ulysse Nardin et Girard-Perregaux se séparent d’une centaine de collaborateurs

Le groupe Kering en charge des marques Ulysse Nardin et Girard-Perregaux à La Chaux-de-Fonds a fait cette annonce lundi dans un communiqué. En cause : la pandémie de coronavirus

Ulysse Nardin et Girard-Perregaux se séparent d'une centaine de personnes. (Photo : KEYSTONE / SALVATORE DI NOLFI). Ulysse Nardin et Girard-Perregaux se séparent d'une centaine de personnes. (Photo : KEYSTONE / SALVATORE DI NOLFI).

Le secteur horloger local souffre de la pandémie de coronavirus. Le groupe Kering a annoncé lundi matin devoir se séparer d’une centaine de collaborateurs à la fin du mois de septembre, au sein des marques Ulysse Nardin et Girard-Perregaux.

Dans son communiqué, le groupe explique que depuis le mois de mars, il a connu un arrêt brutal des ventes. La reprise a ensuite été timide dans le secteur horloger, ce qui a entrainé cette décision.

Le CEO de Girard-Perregaux et d’Ulysse Nardin, Patrick Pruniaux rappelle dans le communiqué que même si les deux manufactures ont décidé d’unir leurs forces il y a une année, « les répercussions économiques de la pandémie risquent de s’échelonner sur plusieurs années ». Selon lui, cette décision permet de garantir la pérennité des marques dans le futur.

Le syndicat Unia est en charge d’aider les employés dans cette situation délicate. Pour Catherine Laubscher, la responsable régionale de la section neuchâteloise, la décision de Kering démontre que le secteur horloger est dans la tourmente l'avant-Covid 19, la pandémie n’aurait fait qu’accélérer les choses.

Toujours selon Catherine Laubscher, cette décision de licenciements pourrait d’ailleurs ne pas être la dernière dans la région au vu de la reprise timide des ventes dans le secteur horloger.

Catherine Laubscher

Reste qu’une centaine d’employés sont actuellement sur la sellette chez Girard-Perregaux et Ulysse Nardin. Et si Unia témoigne de la bonne volonté de la direction de limiter le nombre de licenciements, la partie n’est pas gagnée d’avance. 

Catherine Laubscher

A noter que la direction de Kering n’a pas souhaité communiquer d’avantage d’informations avant la fin du mois. Le nombre de licenciements effectifs sera alors connu./comm-swe


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