On le croyait retraité de la vie publique, le voilà qui tente de revenir. Yvan Perrin a inscrit son nom sur la liste de l’Entente villageoise pour l’élection au Conseil général de La Côté-aux-Fées le 25 octobre prochain. C’est là qu’il avait démarré sa carrière politique il y a vingt ans.
D’entrée, le candidat précise qu’à La Côte-aux-Fées, « ce n’est pas de la politique, mais du pragmatisme ». Les grands enjeux, explique-t-il, « c’est peut-être la couleur des arbres au cimetière, ou de savoir si le village peut se payer ou non un chauffage à distance ».
Il poursuit en imageant que les décisions du Conseil général se prennent le matin à la boulangerie et son quittancées le lendemain au bistrot ».
On l’aura compris, Yvan Perrin se défend de vouloir refaire de la politique. Son intérêt, c’est de « veiller à ce que sa commune s’en sorte le mieux possible ». S’il s’est présenté, nous confie-t-il, c’est qu’il a de la peine avec les élections tacites.
Quand on évoque la possibilité d’une entrée à l’exécutif de son village, l’ancien conseiller national ne dit pas non, « à condition d’être bien élu au législatif ».
Mais pas question pour Yvan Perrin de franchir un échelon supplémentaire. Membre de l’UDC Vaud, l’habitant de La Côte-aux-Fées ne peut prétendre à une candidature au niveau cantonal en terres neuchâteloises. Quant aux chambres fédérales, il estime que les démocrates du centre vaudois sont assez nombreux pour trouver des candidats sans faire appel à lui. /cwi