L'entreprise a pris ses marques dans l'ancienne usine électrique de La Chaux-de-Fonds. Ses responsables visent avant tout le marché de la restauration et la vente directe aux particuliers
La production a commencé dans la halle de l'ancienne usine électrique de La Chaux-de-Fonds.
Les premières bières sont sorties des cuves de la brasserie de l'Avenir à La Chaux-de-Fonds. Après plusieurs mois de travaux, la chaîne de production a pris ses marques dans l'ancienne usine électrique. Le bâtiment avait été acquis par Adrien Weber, patron d'une brasserie à Zurich. Il est secondé par le brasseur belge Piet Sierens. Quatre salariés travaillent déjà sur place.
Visite de la brasserie de l'Avenir en compagnie du brasseur Piet Sierens :
Dans un marché où les brasseries artisanales sont de plus en plus nombreuses, celle de l'Avenir souhaite se positionner différemment. Elle produira majoritairement des bières de soif à côté de quelques spécialités. Elle vise avant tout les restaurants de Suisse romande, mais des ventes à quai seront organisées pour les particuliers. L'objectif à terme d'une production d'un à deux millions de litres par année est évoqué.
Un hôtel à la brasserie?
Adrien Weber a d'autres projets pour ce lieu emblématique de La Chaux-de-Fonds. Si la priorité est mise sur le développement de la brasserie, ce Zurichois explique qu'un hôtel est envisagé dans l'ancienne aile administrative du bâtiment occupé auparavant par Viteos, comme il l'a expliqué mardi à RTN. Des premiers plans ont été établis et une étude de marché a montré la faisabilité de ce projet.
Un musée pourrait aussi voir le jour aux côtés de la production. En revanche, l'idée d'un restaurant est pour l'heure mise en veille, principalement pour des raisons d'isolation. /lre
Piet Sierens contrôle les cuves de fermentation dans l'ancien garage de Viteos à l'ouest du bâtiment.
Une partie de la chaîne de production des bouteilles.
