Un exécutif à sept, le Conseil communal de Cortaillod n’en veut pas

L'exécutif de la commune du Littoral demande au Conseil général de refuser la proposition de ...
Un exécutif à sept, le Conseil communal de Cortaillod n’en veut pas

L'exécutif de la commune du Littoral demande au Conseil général de refuser la proposition de l'UDC d'augmenter son nombre de membres

Le Conseil communal du village du Littoral ne veut pas élargir ses rangs. (photo: archives) Le Conseil communal du village du Littoral ne veut pas élargir ses rangs. (photo: archives)

Passer de cinq à sept conseillers communaux à Cortaillod, une idée de l'UDC qui ne plaît pas à l'exécutif. La proposition du parti de droite permettrait, selon lui, d’alléger la charge des conseillers communaux afin d'éviter la professionnalisation de la tâche. Ce n'est pas de l'avis du Conseil communal de Cortaillod qui invite donc le législatif à refuser cette proposition lors du prochain Conseil général le 22 octobre. 

Les arguments du Conseil communal contre la proposition de l'UDC

Le Conseil communal avance plusieurs raisons pour lesquelles il demande de rejetter la proposition de l’UDC. Selon lui, avoir deux conseillers de plus augmenterait la durée des séances et la difficulté d’obtenir des consensus, la diminution de la charge serait donc relative. L’exécutif reconnaît toutefois qu’avec deux personnes de plus, la possibilité serait donnée aux petits partis d’être représentés au Conseil communal. Mais ce n’est pas garanti, il faudrait introduire une clause dans les dispositions d’élection qui assurerait que les nouveaux sièges ne pourraient revenir qu’à une petite formation politique et non pas à des personnes provenant des grands partis déjà représentés.


Autre argument contre cette proposition, le fait que l’efficacité dépend de l’alchimie entre les conseillers et en augmentant leur nombre, cela pourrait aussi augmenter le risque d’incompatibilités personnelles.
Dans son rapport, le Conseil communal se veut rassurant et affirme qu’il n’est pas question de professionnaliser la charge de conseiller, comme le craint l’UDC. Et bien sûr, le groupe politique en est conscient, cette proposition aura un coût. Les dépenses liées aux séances augmenteraient de 40%, soit 29'000 francs. /lyg


Actualisé le

 

Actualités suivantes

Articles les plus lus