Âgé de 24 ans, il se revendique comme éco-responsable, petit, indépendant et régional. Il s’agit du festival Hors Tribu qui se tient sur le dénommé « Champ du Zi » à Môtiers. Il attend près de 2'400 personnes sur quatre jours : « Chaque année c’est le même nombre de festivaliers, ce qui est très bien vu que nous ne souhaitons pas grandir» explique Emmanuella Minisini, présidente de Hors Tribu. « Si c’était plus grand nous n’arriverions pas à tout gérer ».
Ecologie : le maître mot du festival
L’unique festival de musique du Val-de-Travers se dit « éco-responsable ». La preuve avec une rangée de toilettes sèches, de la vraie vaisselle, des gobelets en fibre de maïs ou encore de la cuisine « maison » et locale. Une empreinte écologique qui se concrétise également dans la programmation : « Nous ne prenons pas des groupes de musique qui se déplacent en avion » souligne la présidente.
Un festival indépendant
Sans sponsor, la manifestation vit grâce au mécénat et à l’aide de certaines entreprises locales. Chaque année, le pari est donc risqué pour Emmanuella Minisini. La présidente souligne également que cette édition s’est révélée particulièrement compliquée : « Il fallait rattraper le manque d’argent de l’année précédente ». Pour ce faire, le festival a notamment exporté dans d’autres manifestations son « igloo à absinthe » composé d’une vingtaine de boissons du Val-de-Travers.
La marque de fabrique de Hors Tribu c’est aussi son multiculturalisme. Le festival accueille des bénévoles du Service civil international provenant de Taïwan, d’Australie ou encore de Biélorussie.
Hors Tribu se tient du 8 au 11 août à Môtiers. /vma