La Suisse se classe au fond de l’échelle du don d’organes en Europe, avec 17 donneurs pour 1 million d’habitants en 2017.
Plusieurs mesures ont été prises pour inverser la tendance : un plan d’action fédéral est à l’œuvre depuis 2013. De plus, Swisstransplant vient tout juste de créer un registre national des donneurs. Enfin, une initiative populaire souhaite appliquer le consentement présumé de toute la population.
Même si les statistiques de Swisstransplant s’améliorent depuis quelques années, deux personnes décèdent encore chaque semaine dans notre pays faute de recevoir un organe.
Pourquoi la Suisse subit-elle pareille pénurie et se trouve encore à l’heure actuelle à la traîne par rapport aux pays voisins ? Une enquête de Céline Roduit :