Des étudiants de la filière secondaire de la HEP BEJUNE ont fait savoir leur mécontentement sur la qualité de la formation qu’ils reçoivent. Une lettre anonyme a été envoyée. Un dialogue a pourtant été établi pour y remédier, selon le syndicat des enseignants francophones bernois
Une partie des étudiants de la Haute école pédagogique BEJUNE se dit insatisfaite de sa formation. Elle a fait savoir son mécontentement au travers d’une lettre anonyme. Cette dernière a été transmise à la direction de l’établissement en même temps qu’à la presse et révélée au grand jour jeudi.
Un stade d’exaspération généralisée, trop peu de coordination et une mauvaise répartition des cours, un écart trop grand entre la pratique professionnelle et les cours théoriques : le document de quatre pages ne manque pas de contenu.
Transmis anonymement, il aurait été soutenu par près de la moitié des étudiants qui se destinent à devenir professeurs au gymnase, soit la formation secondaire. Au contraire, 16% d’entre eux se seraient déclarés contre le texte et 36% auraient préféré ne pas y répondre.
Un étudiant contacté jeudi matin fait justement partie de cette portion qui n’a pas donné suite à cette lettre. Il note qu’il n’y a pas souscrit car il l’a trouvée trop « agressive ». L’étudiant n’était par ailleurs pas d’accord avec la totalité des éléments reprochés. Il a aussi indiqué que des discussions pour améliorer la situation sont déjà en cours entre l’association des étudiants de la formation secondaire (AEFS) et la direction de la HEP.
Une discussion entre les différents partenaires que confirme Joseline Stolz, coprésidente du syndicat des enseignants francophones bernois et membre de l’intersyndicale BEJUNE. La lettre anonyme est donc venue comme un cheveu sur la soupe selon elle.
Joseline Stolz :
La HEP, de son côté, a tenu à insister sur un point : les étudiants mécontents ne représentent qu’une « petite partie » des plus de 600 accueillis par an. Le vice-recteur des formations, Julien Clénin, précise encore que les reproches sont déjà connus pour la plupart et en cours de traitement.
Julien Clénin :
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