La Convention collective de travail Santé 21 n’est pas à l’origine de la hausse des coûts de la santé dans le canton de Neuchâtel. Le comité qui milite pour son maintien dans la législation réfute les arguments du PLR et de l’UDC. Le peuple se prononce le 26 novembre
Pour maintenir la CCT Santé 21, il faut glisser un non dans l'urne le 26 novembre.
La pénibilité du travail des différentes professions est déjà prise en compte dans la Convention collective de travail Santé 21. Les Neuchâtelois se prononcent le 26 novembre sur la suppression de la notion de CCT Santé 21 dans la législation. Les partisans de son maintien, à savoir la gauche et les signataires du texte, réfutent les arguments du PLR et de l’UDC qui militent pour plusieurs conventions, en fonction du secteur d’activité. Les référendaires affirment que de mettre sur pied plusieurs conventions aurait pour seules conséquences une lourdeur administrative et des coûts supplémentaires. De plus, maintenir la CCT dans la loi est un gage de conditions de travail dignes sans risque de sous-enchère salariale, disent-ils. Quant à l’autre grand argument avancé par la droite, à savoir que la convention a un impact direct sur les coûts de la santé, la gauche et les syndicats le réfute. Pour étayer leur propos, ils mettent en avant le fait que les primes d'assurance maladie augmentent dans tous les cantons, alors qu'ils n’appliquent pas cette CCT.
À noter encore que si vous glissez un non dans l’urne, vous vous prononcez pour le maintien de la CCT Santé 21 dans la loi.
Pour vous faire une opinion sur le scrutin du 26 novembre, RTN organise un débat mercredi prochain dans la Matinale entre 7h30 et 8 heures. À découvrir aussi un dossier spécial consacré à cette votation. /sma
