C’est une perspective réjouissante pour l’horlogerie et pour l’économie de la région dans son ensemble: TAG Heuer se sent à l’étroit dans son usine de La Chaux-de-Fonds. Selon nos informations, la marque également présente à Cornol et Chevenez dans le Jura et propriété du groupe de luxe LVMH, envisagerait de déménager dans un bâtiment plus grand à construire dans la Métropole horlogère.
Ce projet d’extension à La Chaux-de-Fonds, nous a été confirmé par le CEO de la marque Jean-Claude Biver. TAG Heuer cherche à bâtir une nouvelle manufacture d’une superficie de 30'000 m2, contre 14'000 m2 actuellement dans la Métropole horlogère.
La marque semble être à l’étroit dans les locaux qu’elle loue actuellement dans la zone industrielle des Eplatures et où elle emploie 385 personnes. Le patron du pôle horloger de LVMH nous a bien précisé que cette réalisation était encore à l’état de projet. Des discussions sont en cours avec les autorités compétentes et une décision définitive sera prise d’ici la fin de l’année.
Une marque sur la vague connectée
Reste que TAG Heuer a le vent dans le dos. Alors que l’horlogerie présente quelques signes encourageants de reprise à l’issue de ce premier semestre 2017, le groupe LVMH présentait un bond du chiffre d’affaire de 11% de sa division horlogère au premier trimestre.
L'optimisme est donc de mise. Jean-Claude Biver déclarait l’automne dernier, à nos confrères de l’Agefi puis sur nos ondes, son ambition de vendre 100'000 à 150'000 montres connectées cette année. Des pièces qui se démarquent de celles du géant américain Apple par leur design identique à la montre traditionnelle.
Il est donc fort probable que ce besoin d’espace soit en lien avec la récente installation d’un atelier d’assemblage pour la montre connectée à La Chaux-de-Fonds. C’est peut-être un futur pôle notamment axé autour de cette technologie qui pourrait voir le jour à moyen terme dans les Montagnes neuchâteloises. /lre