Cent jours au Château et un gros dossier dans les mains.
Le conseiller d'État neuchâtelois en charge du développement territorial et de l’environnement, Laurent Favre, a dressé jeudi un premier bilan depuis son investiture. Il en a profité pour présenter le projet de mobilité baptisé Neuchâtel 2030.
Ce projet repose sur quatre piliers : le RER neuchâtelois, les routes nationales, la mobilité douce et les routes cantonales. L'objectif est de permettre au canton d'assurer l'accueil et la répartition d'une population de 200'000 habitants et de 100'000 emplois à l'horizon de 2030.
Au minimum 1,25 milliard de francs
Dans ce projet, figurent notamment le contournement des villes du Locle et de La Chaux-de-Fonds, la création d'un RER et l'assainissement de la H20 ainsi que celui du tunnel de La Vue-des-Alpes.
Pour que le projet se réalise dans son intégralité, il est nécessaire d'obtenir le financement des organismes fédéraux comme le fonds FORTA et le fonds FIF. Le coût total de Neuchâtel 2030 devrait atteindre au moins 1,25 milliard de francs.
Selon Laurent Favre, si les échéances sont respectées et que les fonds sont débloqués, les travaux de contournement commenceraient en 2018 et la création du RER neuchâtelois en 2020, au plus tôt.
Cette stratégie doit assurer la fluidité du trafic à l'intérieur comme à l'extérieur du canton. Selon le conseiller d'État, le développement de l'économie et la pérennisation de l'emploi sont liés à la réalisation de cette vision. Elle sera présentée fin avril au Grand Conseil.
Les autres objectifs
Parmi les autres grands chantiers de son département, le conseiller d'État libéral-radical cite la mise en œuvre de la loi sur l'aménagement du territoire (LAT) et la nouvelle conception directrice de l'énergie à mettre en adéquation avec la stratégie 2050 de la Confédération.
Laurent Favre entend aussi s'engager pour une mise en œuvre de l'horaire 2016 qui permette d'assurer la cadence à la demi-heure pour les Montagnes neuchâteloises. /ats-jha