Les étudiants neuchâtelois se plaignent de ne plus pouvoir organiser de soirées à la Case à Chocs. Ils ont écrit un courrier au Conseil communal de Neuchâtel pour tenter de débloquer la situation. La Ville leur répond qu’il y a trop de dérives.
Les soirées estudiantines sont un ciment entre les cours et participent à une ambiance de qualité au sein des différentes institutions. C’est le message envoyé par la Fédération des étudiants neuchâtelois. La FEN demande à l’exécutif de lever l’interdiction d’organiser des soirées à la Case, prononcée en mai 2014. Ou de proposer une alternative. Le courrier est co-signé par huit autres associations. Les étudiants estiment ne pas générer de nuisance excessive.
Autre son de cloche de la Ville
Faux, rétorque la Ville. Le chef du Service de l'intégration et des infrastructures culturelles indique que les autorités ont pris cette décision d’abord pour des raisons de sécurité : « Ce n’est plus possible d’autoriser ce genre événements lorsque durant la soirée, la police devait intervenir à cinq reprises ». Les débordements, à ses yeux, étaient conséquents et répétitifs. Concrètement, il s’agissait plus de « beuveries » que de soirées.
Autre aspect qui ne répondait pas aux attentes des autorités : « Ces soirées n’avaient aucun contenu culturel et étaient privatives ».
La ville reste ouverte au dialogue, mais suggère aux étudiants de proposer un nouveau concept de soirées permettant de cimenter la vie estudiantine. /aju