Laura Girolami ne se laissera pas « submerger » par ses émotions ce dimanche à la Riveraine

Le NUC entame le championnat de Ligue A de volleyball ce dimanche à 17h30 à domicile contre ...
Laura Girolami ne se laissera pas « submerger » par ses émotions ce dimanche à la Riveraine

Le NUC entame le championnat de Ligue A de volleyball ce dimanche à 17h30 à domicile contre Lugano, premier match officiel après l'ère Lauren Bertolacci. A la tête des championnes de Suisse en titre : celle qui fut l’assistante de l’Australienne sur le banc neuchâtelois, ainsi que joueuse de la première équipe.

Laura Girolami s'apprête à vivre sa première saison au NUC avec la casquette de coach principale (photo : archives). Laura Girolami s'apprête à vivre sa première saison au NUC avec la casquette de coach principale (photo : archives).

Dans son regard tranquille, installée dans le calme de son bureau, Laura Girolami l'admet sans peine : « Oui, il y aura beaucoup d’émotions. » Car derrière sa casquette de nouvelle coach principale du NUC, ce dimanche, dans cette même Riveraine soudainement redevenue bruyante, la Neuchâteloise sera forcément habitée par une tempête de sentiments. 

Le coup d’envoi du premier match de la saison de Ligue A de volleyball entre les championnes de Suisse en titre et Lugano sera donné à 17h30. « Oui il y aura de l'émotion, mais je ne pense pas que je vais me laisser submerger », précise la Neuchâteloise, qui a été junior du club, joueuse de la première équipe, assistante de Lauren Bertolacci à la tête de la « première » puis finalement coach principale… d’un adversaire du NUC, le VBC Cheseaux.


« De la pression positive, mais surtout un privilège »

Ressent-elle la pression de succéder à la technicienne australienne après un triplé national ? « De la pression, il y en aura aussi, bien sûr, mais c’est davantage un privilège [d’être dans ce rôle]. Tout le monde a envie d’être au NUC actuellement. J’ai de la chance d'être à la tête de cette merveilleuse équipe, dans ce merveilleux club. C’est ma famille. Oui, il y a de la pression, mais c’est pour ça qu’on fait du sport », confie Laura Girolami. 

Laura Girolami : « Bien sûr qu'il y a aura de la pression, mais c'est davantage un privilège. »

Les joueuses du NUC sont impatientes de renouer avec la compétition, après une longue préparation jalonnée de sept matches amicaux. C’est la finale de la Supercup (le 18 octobre à Gümlingen) contre Kanti Schaffhouse qui a été « le point d’ancrage de la préparation. Dans une semaine, on a la possibilité de soulever le premier trophée de la saison », rappelle Laura Girolami.


« On est encore en construction. »

Mais le jeu du NUC n’est pas encore en place. Plusieurs visages ont changé dans le vestiaire, dont celui de la passeuse principale, poste désormais occupé par l’Américaine Natalie Hayward, débauchée à… Lugano. « Le premier point mis en place avec le staff est l’intégration de notre nouvelle passeuse, parce que c’est clairement la joueuse qui touche tous les deux ballons dans notre équipe. Et c’est sûrement la seule à ne pas avoir évolué avec notre système. On est encore en construction. Mais je n’ai pas trop peur. [Natalie] est entourée de filles qui portent le sang orange [du NUC] dans leurs veines et je suis sûre qu’on sera prêtes pour le 18 octobre », déclare Laura Girolami.

« Le premier point qu'on a mis en place avec le staff, c'est d'intégrer notre nouvelle passeuse. »

Mais place au premier match de championnat contre Lugano ! L’un des trois principaux adversaires du NUC avec Schaffhouse et Aesch, à entendre Laura Girolami. Les Tessinoises forment un contingent « complètement nouveau » et « ne sont pas les plus homogènes. Mais avec cinq joueuses étrangères sur le terrain, elles seront redoutables », anticipe la coach du NUC. 

Mais comme le veut le slogan, joueuses et public neuchâtelois voudront marquer leur territoire ce dimanche. Car comme tout le monde le sait dans le volley suisse, « Ici c’est Neuch » à la Riveraine. /vco


 

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