Ce dimanche à 17h30 à La Riveraine, le NUC reçoit le VBC Cheseaux pour l’acte I des demi-finales des play-off de Ligue A féminine de volleyball. Pour le club neuchâtelois, il s’agit de l’avant-dernière marche vers un possible sixième titre de champion de Suisse. Presque la routine… Pour Raeven Chase, c’est l’inverse. A 24 ans seulement, la centrale canadienne engagée par le NUC le printemps dernier ressent, elle, l’excitation d’une grande première. « I’m super excited ! », confirme-t-elle dans un grand sourire, elle qui dit donner à RTN la première interview radio de sa carrière.
Raeven Chase a appris cette semaine, comme ses coéquipières, que la future coach du NUC sera Laura Girolami. L’ancienne joueuse et entraîneure du club qui n’est autre que l’actuelle coach de… Cheseaux. « On n’en parle pas vraiment dans les vestiaires. On s’est demandé qui serait la successeure de Lauren Bertolacci et on se doutait que ça pourrait être « Gigi » (Laura Girolami). On aime son énergie, sa passion du volley. Tout le monde se réjouit de son retour », déclare la centrale. Sauf, évidemment, pour la demi-finale, où Laura sera « l’ennemie » à battre…
Raeven Chase : « Avec Laura Girolami, on sera rivales jusqu'à la fin de la série. »
Quant à Raeven Chase, elle a dû attendre sa première expérience européenne pour apprendre à… servir ! « Les centrales ne servent pas aux Etats-Unis (réd : là où elle a joué dans la catégorie du sport universitaire) », explique-t-elle. J’ai donc appris le service sauté. La première fois que j’ai servi en match à La Riveraine, j’étais très nerveuse, j’ai essayé de faire abstraction de la foule. Je n’y suis pas encore, mais mon service a beaucoup progressé en sept mois », sourit-elle.
« Mon service? On n'y est pas encore, mais c'est bien meilleur qu'il y a sept mois. »
L’ancienne pratiquante de softball est venue sur le tard au volleyball, à l’âge de 16 ans. Sa taille (194cm) ainsi que la possibilité de continuer de pratiquer un sport pendant ses études l’ont poussée à prendre cette décision. « C’est le meilleur choix que je pouvais faire. Cela m’a notamment permis de découvrir la Suisse. »
La native de Toronto termine par un aveu : « Je n’ai jamais assisté à un match de NHL. Je suis une Canadienne indigne ! », rit-elle. /vco