Le départ de la coach australienne a été annoncé lundi par le club neuchâtelois. Elle quittera la Riveraine, avec son assistante Haley Brightwell, à la fin de la saison de Ligue A féminine de volleyball. Lauren Bertolacci nous explique pourquoi elle a décidé de mettre fin à son bail de sept ans.
Lauren Bertolacci et le NUC c’est bientôt de l'histoire ancienne. Le club de volleyball neuchâtelois a annoncé lundi que la technicienne australienne et son adjointe Haley Brightwell allaient quitter la Riveraine à la fin de la saison de Ligue A féminine. Arrivée en 2018, Lauren Bertolacci sera restée entraineuse des Neuchâteloises pendant sept ans et a déjà amassé 14 titres nationaux. Si elle a décidé de tourner la page du NUC à la fin du présent exercice, c’est parce que l’Australienne a reçu une offre d’un club étranger. Un club qui a également sollicité les services de son adjointe. « Le NUC est ma famille et Neuchâtel restera ma maison. C’est une décision très dure à apprendre pour nous, mais on a toujours dit que si une offre arrivait dans le bon timing, qu’elle nous permettait de franchir un palier et de travailler dans un environnement stimulant, nous la considèrerions », nuance Lauren Bertolacci.
Lauren Bertolacci : « Nous avons compris que le moment était venu. »
Un plafond à casser
Cette offre est donc arrivée sur le bureau de l’Australienne et de son adjointe américaine. Ce qui a notamment fait pencher la balance pour les deux femmes, ce sont les infrastructures et le budget qu’elles devraient avoir à disposition. « Il y a un plafond ici à Neuchâtel sur ce que nous pouvons accomplir. On ne peut pas jouer la Ligue des Champions à la Riveraine. Il n’y a pas de salles disponibles à Neuchâtel qui peuvent accueillir ce genre de compétition. En termes d’entrainement aussi, on partage la Riveraine avec les écoles et avec Union Neuchâtel », constate avec lucidité Lauren Bertolacci. La future ex-coach du NUC tient toutefois à préciser qu’elle se sent « extrêmement reconnaissante de tout ce qu’elle a vécu en sept ans et ne veut pas que son départ soit interprété comme un manque de respect au NUC. »
« J’aurais pu travailler ici pendant encore 10 ans et entrainer pour gagner chaque année le triplé et remporter la CEV CUP. »
Un timing qui interpelle
Depuis son arrivée en 2018, Lauren Bertolacci a remporté 14 trophées en sept saisons à la tête de l’équipe du Littoral. Elle est encore en course pour en remporter deux : le championnat et la Coupe de Suisse. Mais alors, pourquoi annoncer son départ avant la fin du championnat ? « Pour protéger l’équipe des rumeurs. C’est quelque chose qui est très important pour moi depuis le début. J’ai une très bonne relation avec les joueuses, elles ont confiance en moi et vice-versa », argumente l’Australienne. Elle précise encore que ses joueuses ont appris la nouvelle avant l’acte I des quarts de finale de play-off contre Genève et que cela « n’a pas affecté leur performance ».
« On a un respect mutuel dans le vestiaire »
Malgré son départ du NUC, Lauren Bertolacci gardera la tête de l’équipe de Suisse féminine de volleyball./dpi