La battante Tia Scambray connait la recette pour briller en Europe avec le NUC

La troupe de Lauren Bertolacci retrouve la magie des nuits européennes jeudi soir. Elle défie ...
La battante Tia Scambray connait la recette pour briller en Europe avec le NUC

La troupe de Lauren Bertolacci retrouve la magie des nuits européennes jeudi soir. Elle défie les Polonaises de MOYA Radomka Radom en huitième de finale aller de la CEV Cup de volleyball. La Topscoreuse neuchâteloise nous livre son ressenti avant ce duel.

Tia Scambray a déjà emmené le NUC une fois en finale de la CEV Cup. (photo : Albin Tissier) Tia Scambray a déjà emmené le NUC une fois en finale de la CEV Cup. (photo : Albin Tissier)

C’est une soirée particulière pour le NUC. Huit mois après sa médaille d’argent, la troupe de Lauren Bertolacci est de retour en CEV Cup de volleyball. Elle affronte jeudi soir à la Riveraine MOYA Radomka Radom en huitième de finale aller de la compétition européenne. Les Polonaises se sont offert le droit de défier les vice-championnes en titre en écrasant les Tchèques de Dukla Liberec au tour précédent.

Peu connues en Suisse, les joueuses de Jakub Głuszak sont actuellement dans le ventre mou du classement (sixième sur douze équipes) de leur championnat. La topscoreuse du NUC Tia Scambray ne veut toutefois pas crier victoire trop vite. « Nous devons à tout prix ralentir leurs attaquantes. Les ballons transitent énormément par elles lorsque Radom domine le match », alerte l’Américaine.

Tia Scambray : « Il faut les ralentir pour avoir une chance de les battre. »

Pas de pression supplémentaire

Le NUC va aborder cette partie avec l’étiquette de vice-champion de CEV Cup. Autant dire que les joueuses de Lauren Bertolacci entament cette campagne européenne avec non plus une étiquette d’outsider, mais plutôt de favorites que beaucoup rêveraient de faire tomber. « Cela ne rajoute pas de pression. Il y a eu beaucoup de changements dans l’effectif, ce qui fait que beaucoup des joueuses actuelles n’ont pas fait partie de l’épopée de la saison dernière », relate avec beaucoup de calme Tia Scambray. L’Américaine ajoute également que toute l’équipe « est très enthousiaste à l’idée de disputer cette rencontre. »

Tia Scambray (au centre) est le moteur du NUC cette saison. (Photo : Melvin Bühler) Tia Scambray (au centre) est le moteur du NUC cette saison. (Photo : Melvin Bühler)

Un rôle de modèle

Il est vrai que les moteurs du NUC la saison passée, soit les Américaines Tessa Grubbs, Maddie Haynes et Jasmine Gross, sont toutes parties chasser des trophées loin de Neuchâtel. Avec Lauren Bertolacci et Méline Pierret notamment, Tia Scambray fait office de « dernier des Mohicans » au sein du six de base neuchâtelois. « Mon rôle est d’aider mes coéquipières à se préparer. Je dois aussi leur faire comprendre que ça sera un match totalement différent de ceux que nous avons déjà joué », avertit la Topscoreuse neuchâteloise.

« Je dois jouer mon propre rôle : aller sur le terrain et me battre sur tous les points. »

Pas en surrégime

En ce début de saison, le NUC est dans une situation peu enviable au regard de son effectif. Depuis octobre, Lauren Bertolacci doit composer sans son attaquante américaine Gloria Mutiri, forfait pour le reste de la saison à cause d’une blessure à l’épaule. De quoi obliger tout le monde à donner un peu plus de sa personne pour compenser. « Je peux jouer plus de sets au vu de la situation, mais je pense surtout que cette situation a permis à nos jeunes joueuses de se mettre en évidence et de monter en puissance », détaille Tia Scambray.

Le public de la Riveraine peut donc être rassuré : l’Américaine compte bien faire parler la poudre jeudi soir. Le huitième de finale aller de CEV Cup entre le NUC et les Polonaises de Moya Radomka Radom est à suivre en direct sur RTN dès 19h45. /dpi


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