Le club neuchâtelois s'est incliné contre MOYA Radomka Radom 3-0 jeudi en huitième de finale aller de la CEV Cup de volleyball. Une rencontre perdue avec seulement six points d’écart.
Malgré un bloc et une défense bien rodés, les Neuchâteloises n'ont pas réussi à faire pencher la balance de leur côté.
Le NUC a perdu sur des détails face à MOYA Radomka Radom. Les Neuchâteloises se sont inclinées face à la formation polonaise 3-0 jeudi à la Riveraine lors du match aller en huitième de finale de la CEV Cup de volleyball. Dans le détail, ce score incroyable de 30-28, 26-24 et 30-28. Un résultat qui traduit évidemment toute la tension entre les vice-championnes en titre et les Polonaises. Les Neuchâteloises ont pourtant d’entrée mené au score (5-0) avant de se faire rattraper par Radom. En fin de premier set, le NUC a effacé six balles de set avant de laisser les Polonaises s’imposer. La deuxième manche a tourné en faveur des joueuses de Jakub Głuszak, malgré un retour des « orange et noir ». Et ce sont les protégées de Lauren Bertolacci qui ont pris le large lors du troisième set, avant de voir Radom rattraper petit à petit son retard. Le NUC n’a pas pu concrétiser ses trois balles de set et ce sont finalement les visiteuses qui ont levé les bras au ciel, après 1h35 de rencontre.
Les détails ont fait la différence
Les émotions européennes étaient donc bien de retour pour le public de la Riveraine et ses joueuses. « Je suis consciente que nous avons joué un bon match, nous sommes solides, on s’est battues comme des folles », commentait la coach australienne Lauren Bertolacci en fin de partie. « Mais on a peut-être manqué d’agressivité dans les moments clés ». L’entraineuse rappelait également qu’avec la blessure de l’Américaine Gloria Mutiri, c’est Nina Scrucca, « une jeune joueuse qui joue sa deuxième saison de Ligue A », qui a repris une charge importante sur ses épaules.
Lauren Bertolacci : « Lorsqu’on a un score comme cela, avec un changement par set, cela aurait pu être 3-0 pour nous. »
Malgré une Tia Scambray flamboyante et déterminée (élue meilleure joueuse du match), les Neuchâteloises ont manqué de « grinta » dans les derniers points de chaque set, laissant filer les manches à des adversaires qui en voulaient plus qu’elles. « Je pense qu’on a quelques hésitations avant aussi, et on les paye dans le money time » expliquait la capitaine du NUC, Alix de Micheli.
Alix de Micheli : « Il y a des automatismes qu’on n’a pas encore. »
Alix de Micheli a joué son rôle de meneuse sur le terrain, mais cela n'a pas suffi. (Photo: Bertrand Pfaff)
Une chose est sûre, le NUC n’ira pas faire de la figuration en Pologne. Les Neuchâteloises sont attendues à Radom le 11 décembre, à 20h30, pour le match retour de ces huitièmes de finale de la CEV Cup. Les joueuses de Lauren Bertolacci devront s’imposer 3-0 ou 3-1 afin de se donner la chance de disputer un golden set contre les Polonaises, et espérer se qualifier pour le prochain tour. Et ce genre de défi, le NUC l’a déjà relevé la saison dernière. /swe
