Le club de la Riveraine peut se rapprocher d’un cinquième titre national de rang vendredi lors de l’acte II de la finale des play-off de Ligue A. Une hégémonie qui passionne, à l’image de la famille Schorderet, qui « vit » volleyball au sein du club
Jonas, Clarisse et Laetitia Schorderet vivent au rythme du volleyball depuis de nombreuses années déjà.
Le NUC est plus qu’une machine à gagner. Le club de volleyball neuchâtelois a l’occasion de faire le break en finale des play-off de Ligue A face à Guin vendredi. Après sa victoire initiale à domicile, la troupe de Lauren Bertolacci entend confirmer en terre fribourgeoise pour se rapprocher encore un peu plus d’un cinquième titre national consécutif.
Une réussite qui rassemble
Le premier titre de l’histoire du NUC en Supercoupe en octobre 2018, suivi du triplé avec la Coupe de Suisse et le championnat quelques mois plus tard, a clairement créé une impulsion populaire pour le club neuchâtelois. Et la famille Schorderet le sait peut-être mieux que personne. Jonas Schorderet, assistant coach de l’équipe M17 du NUC, sa compagne Laetitia, responsable administrative d’équipes juniors et des ramasseuses de balle pour la Ligue A, ainsi que leur fille Clarisse, joueuse dans l’équipe M17 du NUC, « vivent » volleyball. Pour les parents valloniers, l’amour pour ce sport a commencé en 1999 déjà. Et ils ont bien perçu l’évolution de l’engouement autour du club neuchâtelois : « il y a eu de plus en plus de professionnalisme au sein du club », souligne Jonas Schorderet. Pour Laetitia, c’est « la popularité et la médiatisation » du volleyball qui ont changé.
Jonas et Laetitia Schorderet : « L’engouement est incroyable »
Aussi grâce aux autres
Si la première équipe du NUC enchaîne les performances et se retrouve proche d’un cinquième titre national de rang, ce n’est pas par hasard, selon Jonas Schorderet : « Je pense que le NUC a une bonne vision. Il forme beaucoup de jeunes. Et s’il y en a une ou deux qui arrivent en Ligue nationale, il faut penser à toutes les autres et au staff technique qui ont fait monter cette joueuse ».
Jonas Schorderet : « S’il y a un bon mouvement junior, c’est plus facile de franchir cet immense pas vers l’élite »
La passion des parents Schorderet pour le volleyball a logiquement été transmise à leur fille, « piquée » dès l’âge de 4 ans. Huit ans plus tard, Clarisse évolue avec l’équipe M17 du NUC. « Le championnat M17 est assez faible, il y a des équipes assez faciles à battre », explique la jeune vallonière. Et jouer en Ligue A ? « Oui, ça peut être un rêve ».
Clarisse Schorderet : « Avec cette équipe, c’est assez facile de gagner »
En attendant, un jour peut-être, de jouer en Ligue A avec le NUC, Clarisse Schorderet aura l’occasion de soutenir son équipe de cœur vendredi soir pour l’acte II de sa finale des play-off sur le parquet de Guin. Une rencontre à suivre en direct sur RTN dès 19h15. /gjo
