Le NUC est proche du Graal européen, mais il n’y est pas encore. Les volleyeuses neuchâteloises jouent ce mercredi soir à domicile le match aller de la finale de la CEV Cup contre les Turinoises de Chieri ‘76. Et le volleyball italien, c’est du costaud
Le NUC s’est rapproché du Graal européen. Mais il n’y est pas encore. Il reste une marche à gravir et c’est sans doute la plus haute. Le club de volleyball neuchâtelois va en découdre avec les Turinoises de Chieri ’76 en finale de la CEV Cup. La rencontre aller est programmée ce mercredi soir à 19 heures à la salle de La Riveraine.
Le volleyball transalpin, c’est du lourd. L’équipe nationale féminine occupe par exemple la cinquième place du ranking mondial, et l’équipe masculine, la troisième. Le championnat national n’est pas en reste : « le championnat italien figure parmi les plus relevés d’Europe avec la Turquie et la Pologne », juge Riccardo Lugli, coach assistant et statisticien du NUC. « Chaque club en Italie, c’est comme une petite entreprise. Presque toutes les personnes qui y travaillent, dirigeants, entraîneurs et joueuses, sont professionnels », relève encore Riccardo Lugli, qui a vécu de l’intérieur le volleyball italien jusqu’à l’âge de 29 ans, avant de s’exiler.
Riccardo Lugli : « C’est incroyable ce que les bénévoles font au NUC »
Quant à l’adversaire du NUC, Chieri ’76, il peut se vanter d’avoir inscrit un titre européen à son palmarès l’an dernier. Il a remporté la Challenge Cup, le troisième niveau des compétitions européennes interclubs. Pour Lauren Bertolacci, il ne fait aucun doute que la formation italienne est d’un niveau supérieur aux équipes précédemment rencontrées : « Il faudra très bien servir, très bien défendre, jouer tactiquement, être à 100% », estime la coach du NUC au moment d’évoquer un rendez-vous qui peut paraître insurmontable.
Lauren Bertolacci : « Chieri joue dans l'un des meilleurs championnats du monde »
Fondé en 2009, Chieri’76 est un club encore très jeune, mais qui a rapidement gravi les échelons de la hiérarchie nationale et même internationale. Il compte aujourd’hui plusieurs joueuses internationales dans ses rangs. En tant que statisticien du NUC et connaisseur du volleyball italien, Riccardo Lugli a été chargé d’analyser le jeu de l’équipe turinoise. Il a surtout relevé la qualité de ses attaquantes et sa seule faiblesse a trait à la réception des services : « Ce sera important de prendre des risques au service, parce que si les réceptions sont mauvaises, les attaquantes auront des difficultés ».
Riccardo Lugli : « On doit se focaliser sur le bloc »
NUC – Chieri ’76 : un match à vivre en intégralité sur RTN ce mercredi dès 18h45, avec les commentaires de Guillaume Joly et de son consultant, ancien entraîneur du NUC, Silvan Zindel. /mne