Pas de contrôles poussés de Swiss Volley

La fédération suisse de volleyball ne vérifie pas le respect du droit du travail dans les clubs ...
Pas de contrôles poussés de Swiss Volley

La fédération suisse de volleyball ne vérifie pas le respect du droit du travail dans les clubs de Ligue A. C’est ce que nous annonce Swiss Volley, au lendemain des révélations de suspicions de fraudes au VBC Val-de-Travers

Swiss Volley n'est pas en mesure de vérifier le droit du travail auprès des clubs de Ligue A. (Photo : illustration) Swiss Volley n'est pas en mesure de vérifier le droit du travail auprès des clubs de Ligue A. (Photo : illustration)

Le respect du droit du travail en Ligue A ne relève pas des compétences de Swiss Volley. Mardi, nous révélions que selon plusieurs témoignages, le VBC Val-de-Travers n’aurait pas versé les salaires minimums requis par la loi ces trois dernières saisons. D’autres suspicions sont également émises contre le club du Vallon, notamment concernant les contrats de travail et le nombre d’heures effectuées chaque semaine par les joueuses.

La question se pose désormais de savoir ce que fait la fédération de volley pour assurer le respect des conditions par les clubs. Pour la Ligue A, Swiss Volley demande un certain nombre de documents afin de valider la licence de jeu, dont des formulaires d’autodéclaration, notamment concernant l’engagement de travailleurs étrangers. Le président d’un club confirme simplement par sa signature qu’il a pris connaissance des lois en vigueur dans le pays.

C’est insuffisant selon la présidente du NUC, Jo Gutknecht, qui estime qu’une signature sur un document est trop « simpliste ». Jo Gutknecht propose par exemple que Swiss Volley demande également les numéros AVS des employés étrangers des clubs de Ligue A, afin de vérifier qu’ils sont bien déclarés.

Swiss Volley se base également sur la fédération internationale de volleyball qui valide les transferts de joueuses étrangères, afin d’avoir un suivi. Aller plus loin semble compliqué pour la fédération, même si l’idée de contrôler l’AVS n’est pas totalement écartée par le directeur général de Swiss Volley. Philipp Saxer juge que ces dispositions sont déjà fixées par le droit du travail :

Philipp Saxer précise encore qu’aujourd’hui, le système de contrôle de la fédération n’est « pas encore directement remis en question », mais que des réflexions restent à l’ordre du jour afin de voir si Swiss Volley pourrait aller plus loin dans les vérifications mises en place pour la Ligue A.


Valtra garde sa licence de jeu

Avec les informations en sa possession aujourd’hui, Swiss Volley précise qu’aucune mesure n’est prise contre le VBC Val-de-Travers sur le plan du championnat. La licence de Ligue B a été délivrée pour la saison prochaine au club. La fédération a toutefois précisé rester attentive à la situation. /swe


Actualisé le

 

Actualités suivantes

Articles les plus lus