Le club de volleyball neuchâtelois doit se rendre en Ukraine la semaine prochaine en Coupe d'Europe. Il s'interroge sur la pertinence de ce voyage dans un pays au bord de la guerre
Martenne Bettendorf et les autres joueuses américaines seront-elles les bienvenues en Ukraine ? La question se pose aussi.
La situation politique de l’Ukraine suscite de vives inquiétudes au sein du NUC.
Le club de volleyball neuchâtelois accueille Orbita Zaporizhzhya, jeudi soir en 16es de finale aller de la Challenge Cup. Une belle fête sans doute à la salle de La Riveraine !
Mais voilà, la rencontre retour, elle, doit se dérouler une semaine plus tard, jeudi 6 décembre, en Ukraine. Le parlement ukrainien a annoncé ce mercredi l’introduction d’une loi martiale de 30 jours dans ses régions frontalières après une brusque flambée de tension avec la Russie. La Ville de Zaporijia est située à quelque 600 kilomètres de Kiev, loin de la capitale et de l'ambassade suisse.
Présidente du NUC, Jo Gutknecht s’interroge sérieusement sur la pertinence de se rendre en Ukraine. Elle en a fait état à la CEV, la Confédération européenne de volleyball. Le club neuchâtelois a également entrepris des démarches auprès du DFAE, le Département fédéral des affaires étrangères, pour obtenir des informations sur la situation politique du pays.
Jo Gutknecht
Le NUC est donc dans l’attente d’une prise de position de la CEV, la Confédération européenne de volleyball. Mais le club neuchâtelois pourrait aussi renoncer à ce voyage en Ukraine, soit déclarer purement et simplement forfait, au cas où les conditions de sécurité ne soient garanties. /mne
