Zoug a remporté le premier acte de la finale de National League. Les joueurs de Suisse centrale ont battu Genève-Servette 1-0 pour empocher un premier point.
L'adage veut que les finales se jouent sur des détails. Remporter un match 1-0 rentre parfaitement dans cette catégorie. Dans une partie de très bon niveau, Zoug a eu un détail qui a fait la différence. Un but tombé juste après la deuxième pause. Sur une relance hasardeuse de Tömmernes, Kovar a pu glisser le puck à Hofmann qui n'a pas manqué cette opportunité.
Le top scorer grenat, si bon et si présent depuis le début des play-off, a fait une bourde. Et Zoug en a profité. Cruauté du sport à son paroxysme.
Après les résultats des demi-finales, de nombreuses personnes ont estimé que Genève méritait presque le statut de favori. Que d'avoir dominé Zurich en trois matches valait mieux que de battre Rapperswil en quatre manches. Que de remporter sept rencontres d'affilée avait de quoi faire trembler les Zougois.
Ce premier duel a prouvé que Zoug avait de la ressource. Que l'équipe de Dan Tangnes n'avait pas fini le championnat avec 119 points par hasard. Trop laxiste face aux St-Gallois, la défense zougoise a livré une partie solide. Genève a eu quelques occasions d'égaliser, comme à la 48e quand Le Coultre s'est présenté seul devant Genoni en sortant du banc des pénalités. Mais le portier de l'équipe nationale, engagé par Zoug pour aller chercher ce titre, a démontré qu'il n'était pas le meilleur par hasard,
Annoncé malade, mais pas du Covid, Linus Omark a manqué dans le camp servettien. Au-delà de ses qualités de passeur et de buteur, le Suédois est un maître dans la possession du puck. Et c'est toujours plus facile de diriger le jeu lorsque l'on a le puck.
Pour pallier l'absence du numéro 67, Pat Emond a titularisé Guillaume Asselin, venu en soutien de Sierre mais qui n'avait plus joué depuis la fin mars. Dans les rangs genevois, on doit tout mettre en oeuvre pour retaper le Suédois.
Dans une série en best of 5, accuser un déficit de 2-0 vous place dans une situation inconfortable. Genève le sait très bien. Et fera tout pour l'éviter mercredi soir (19h) lors de l'acte II aux Vernets.
/ATS