La Maladière grouille d’enfants

Balle aux pieds, sourire aux lèvres et tenue « rouge et noir » de rigueur. Une centaine de ...
La Maladière grouille d’enfants

Le stage de football pour juniors, le Malamax, se tient depuis dimanche à La Maladière et à La Riveraine et le succès est une nouvelle fois au rendez-vous

Les jeunes gardiens peuvent bénéficier des précieux conseils de Luca Ferro. Les jeunes gardiens peuvent bénéficier des précieux conseils de Luca Ferro.

Balle aux pieds, sourire aux lèvres et tenue « rouge et noir » de rigueur. Une centaine de jeunes footballeurs et footballeuses participent cette semaine au Malamax, le désormais traditionnel camp d’entraînement qui se tient sur les pelouses du stade de La Maladière et du terrain de La Riveraine à Neuchâtel. Depuis dimanche et jusqu’à jeudi, ces enfants âgés de 6 à 13 ans, ont l’occasion de frapper dans le ballon sous la bienveillance et les précieux conseils du staff professionnel de la Fondation Gilbert Facchinetti, organisatrice de cette semaine.

Ce stage a pour but premier de donner du plaisir aux enfants qui peuvent non seulement fouler la pelouse du stade de Neuchâtel Xamax FCS mais également toucher le ballon avec les joueurs de la première équipe qui se prêtent de bon cœur aux entraînements.

La première édition du Malamax a été organisée durant l’été 2013. Et la mayonnaise a tout de suite pris, à tel point que depuis deux ans, une semaine s’est ajoutée durant les vacances de Pâques, en plus du camp estival. Les chiffres prouvent que le succès est au rendez-vous. Cette année 106 chanceux ont la chance d’y prendre part mais la liste d’attente est longue et dépasse les 150. Lors de l’ouverture des inscriptions, le 1er décembre, il n’a fallu que trois jours pour boucler les listes pour le camp du printemps, qui se limite à 50 enfants. Le stage d’été, qui accepte une centaine de footballeurs en herbe, affichait lui complet en moins de trois semaines. « La qualité des prestations proposées expliquent grandement la réussite du Malamax », précise Frédéric Page, responsable technique au sein de la Fondation Gilbert Facchinetti. Avant d’ajouter que « le bouche-à-oreille fait le reste ».

Si le plaisir est le véritable moteur du Malamax, « il permet aussi aux jeunes de s’identifier au club, de vivre des moments inoubliables dans La Maladière, en espérant que dans quelques années, ils viendront remplir le stade ». Frédéric Page reconnaît d’ailleurs volontiers qu’en termes d’image Neuchâtel Xamax FCS a tout à y gagner.

 

La concurrence ne fait pas peur

De nombreux camps de football prolifèrent en Suisse romande mais aussi dans la région à l’image des camps de l’Atletico Madrid cette semaine et du Benfica la suivante, qui se tiennent dans les deux cas au stade de La Charrière à La Chaux-de-Fonds. Une concurrence qui n’effraie pas du tout Frédéric Page. Ce dernier porte « un regard plutôt mitigé sur ces camps où l’approche est quelque peu différente. C’est davantage axé sur le marketing. On se demande le véritable intérêt de ces clubs à proposer des stages dans la région neuchâteloise, si ce n’est peut-être l’aspect financier. A nous de démontrer que le canton est rouge et noir », conclut Frédéric Page. /jpp


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