C’est une discipline cycliste qui devient de plus en plus tendance : la 3e édition des championnats du monde de gravel se tiendra dimanche dans les forêts du Brabant en Belgique. Une Neuchâteloise sera au départ : Crystel Matthey défendra les couleurs helvétiques en masters, dans la catégorie des 35- 39 ans. Elle s’est qualifiée à la faveur d’une course qu’elle a disputée ce printemps en Sardaigne.
Le gravel – qui vient des Etats-Unis – est un compromis intéressant entre le VTT et le vélo de route. Les courses se tiennent sur de longues distances. En Belgique, Crystel Matthey devra avaler 135 kilomètres. La physionomie des tracés peut en revanche énormément changé : « En Sardaigne, le parcours était très sablonneux. J’ai aussi participé à une course à Villars sur des chemins blancs où c’était plus montagneux ». En réalité, le principe du gravel est surtout de s’éloigner des routes bitumées : « Exactement, je pense qu’un parcours qualificatif pour les mondiaux doit avoir un pourcentage maximum de goudron. ».
Crystel Matthey : « L’idée est aussi de s’éloigner des dangers de la route. »
En Belgique, Crystel Matthey ne connaît pas la qualité de la concurrence. Elle sait uniquement que la participation belge, néerlandaise et américaine sera conséquente :
« Outre les professionnels et l’élite, il y aura des blocs de départs répartis par catégorie d’âge. Personnellement, je courrais dans la catégorie des 35 – 39 ans. On verra bien. »
Crystel Matthey : « Il faut bien cibler ses objectifs. »
Crystel Matthey s’élancera sur le coup de 12h21 samedi à Halle. L’arrivée est jugée à Louvain, toujours dans les flandres belges avec un passage dans le parc national des forêts du Brabant. Le Loclois Loïc Blanc prendra, lui, le départ de la course des élites, qui se tiendra dimanche sur 181 kilomètres. Il risque de devoir se frotter à de très gros bras du cyclisme, puisque le Néerlandais Mathieu van der Poel est également inscrit . /mne