L’offre de sports de raquettes ne cesse de croitre ses dernières années. Face à cette tendance, le squash tente de résister. L’arrivée de la discipline aux prochains Jeux olympiques pourrait sonner comme un renouveau.
C’est une discipline qui n’a plus forcément la cote. Le squash tente de faire face à l’essor des sports de raquettes plus modernes comme le padel notamment. La pratique est en perte de vitesse. En 2008, les Suisses ont joué au squash pendant 1,5 million d’heures. Un chiffre qui tombait à 1,1 million en 2020, selon l’Office fédéral du sport.
Malgré cette tendance, le président du Squash club de Marin, Alexandre Guenin, n’est pas forcément inquiet : « c’est vrai que le padel a pris une grande place, mais je pense que le squash reprendra ses droits tôt ou tard », estime-t-il.
Alexandre Guenin : « Il y a eu une perte de suivi, et peut-être pas assez de travail fait avec les écoles. »
Le squash, un jeu d’échecs
Pour expliquer le certain manque de popularité actuel du squash, le président du club de Marin, le seul du canton et qui compte une vingtaine de membres, émet plusieurs hypothèses. Selon lui, l’émergence d’autres sports a un poids, mais l’aspect « saisonnier » du squash a aussi une importance. De plus, contrairement à ce que l'on pourrait croire, le squash n’est pas forcément facile d’accès. « Il faut avoir de l’ordre dans un petit espace. Ça demande de la technique et c'est un travail de longue haleine », détaille Alexandre Guenin.
« Il faut une certaine justesse et une certaine vision pour savoir comment se déplacer. »
Les JO pour un nouvel élan
Une actualité pourrait toutefois inverser la tendance : l’arrivée du squash aux Jeux olympiques de 2028.
Selon Alexandre Guenin, cela pourrait doper la pratique. « Quand les gens reverront du squash, ils auront envie d’essayer », prédit le président. Prudence toutefois si vous voulez tenter l'expérience, il y a des règles à respecter. « Il faut bien s’échauffer et se protéger les yeux », rappelle-t-il.
« Il y a toujours le danger de la proximité. »
Au niveau des résultats, le club de Marin peut se targuer d’avoir remporté les play-off de Ligue 2 au mois de mai. En revanche, il n’a pas encore décidé s’il tenterait l’expérience à l’échelon supérieur la saison prochaine. /gjo