Alors que la sélection masculine a terminé quatrième du Championnat du monde B la semaine passée, les femmes vont tenter de garder leur deuxième place dans la même catégorie la semaine prochaine. Analyse.
L’équipe de Suisse masculine de bandy continue de progresser. Avec quatre Neuchâtelois dans ses rangs, elle a pris la quatrième place du Championnat du monde B à Uppsala en Suède la semaine passée. Une prouesse dans ce sport qui mélange hockey sur glace et football. Durant le tournoi, la sélection helvétique a signé sa première victoire officielle en battant la Slovaquie 4-3. La Nati n’a ensuite malheureusement pas fait le poids dans le match pour la médaille de bronze en s’inclinant 13-1 contre la Grande-Bretagne. « Ces résultats montrent que nous travaillons dans la bonne direction. On a de plus en plus de joueurs et l’équipe progresse d’année en année », explique le Vallonier Thierry Page, joueur de l’équipe de Suisse.
Thierry Page : « On a des Suisses qui évoluent dans les championnats scandinaves. »
Ambition croissante
L’équipe de Suisse féminine de bandy, elle, disputera dès mardi le Championnat du monde B en Suède à Lidköping. Sept Neuchâteloises font partie de la sélection entrainée par Thierry Page qui change de casquette pour l’occasion. La Suisse affrontera les Pays-Bas, l’Allemagne et l’Ukraine la semaine prochaine en Suède. Lors du dernier mondial, la Nati avait terminé deuxième. Un résultat qui doit en appeler d’autres : « On espère refaire une deuxième place, même si on est dans un groupe de quatre équipes. L’année passée, on avait terminé deuxième dans un groupe de trois équipes. On veut donc progresser d’une place », ambitionne Thierry Page.
« On a des joueuses rapides »
Des féminines en avance
Des femmes qui visent le haut du classement versus des hommes qui se battent pour chaque victoire. C’est le constat que l’on peut tirer actuellement du côté de la Fédération suisse de bandy. Mais comment expliquer cette différence ? « Il y a quelques années lors du premier Championnat du monde b féminin, l’équipe de Suisse avait directement été intégrée. Elle a pu donc prendre le train en route alors que pour la sélection masculine, on est arrivé un peu sur le tard », répond Vallonier Gabriel Uelliger, président de la Fédération. /dpi