Jaison Dubois a baptisé « Lutteuse »

Une vache, c’est le prix que recevra le champion de la fête cantonale neuchâteloise de lutte ...
Jaison Dubois a baptisé « Lutteuse »

Une vache, c’est le prix que recevra le champion de la fête cantonale neuchâteloise de lutte suisse en juin prochain. Lundi, la génisse a été baptisée et l’attaquant du HC La Chaux-de-Fonds, Jaison Dubois, parrain de l’événement, a mené la cérémonie.

La génisse nommée Lutteuse a rencontré son parrain Jaison Dubois (à droite) lundi dans sa ferme à La Ferrière. La génisse nommée Lutteuse a rencontré son parrain Jaison Dubois (à droite) lundi dans sa ferme à La Ferrière.

Elle s’appelle « Lutteuse » ! Un nom de circonstance pour la vache qui fera office de premier prix pour la fête cantonale neuchâteloise de lutte suisse, qui se déroulera les 31 mai et 1er juin prochains à La Vue-des-Alpes. Le gagnant de cette compétition pourra ramener la bête à la maison. Lundi matin, le parrain de l’événement, l’attaquant du HC La Chaux-de-Fonds Jaison Dubois, a baptisé la génisse et l’a présentée à la presse.

Mais comment le hockeyeur des Mélèzes s’est-il retrouvé dans ce rôle honorifique ? « C’est un concours de circonstances », avoue l’attaquant du HCC. Il explique que c’est un de ses coéquipiers qui a donné le filon aux organisateurs de la fête cantonale neuchâteloise. « Stefan Rüegsegger est impliqué dans la lutte dans son canton natal et il était en contact avec un monsieur de l’organisation. Ils cherchaient un parrain originaire de la région. Ils m'ont contacté et j’ai directement accepté. » Baptiser une vache, ce n’est pas une chose que l’on fait tous les jours, mais Jaison Dubois ajoute que « c’était un moment sympathique ». De plus, selon lui, « il y a des similarités entre la lutte et le hockey sur glace au niveau de l’aspect combatif et de l’implication physique ».

Jaison Dubois : « En tout cas, je n’ai pas envie de me frotter à des lutteurs. »

Une femme à la tête de l’organisation

Dans la sciure de La Vue-des-Alpes, 300 lutteurs sont attendus, et ce sont tous des hommes. Mais la personne en charge de l’événement est une femme, Armelle Von Allmen-Benoit. C’est un fait assez rare pour être souligné dans ce milieu très masculin. La présidente du comité d’organisation de la fête cantonale neuchâteloise de lutte suisse voit cela comme « un honneur ». Pour elle, « ça permet peut-être à des jeunes et à de futures lutteuses de se sentir les bienvenues dans ce sport ».

Armelle Von Allmen-Benoit : « Je crois que c’est la première fête de lutte qui est présidée par une femme dans le canton de Neuchâtel. »

Un sport qui se porte bien

Patrice Favre fait partie du club de lutte suisse des Montagnes neuchâteloises depuis 42 ans. Il semble être la personne idéale pour dresser un état des lieux de ce sport qu’il qualifie lui-même de « niche ». « Comme un peu tous les sports de ce type, il y a eu des hauts et des bas », souligne le responsable du pavillon des prix de la fête cantonale.

Cependant, aujourd’hui, il estime que la lutte à la culotte bénéficie d’une meilleure visibilité, notamment grâce à la presse et aux retransmissions TV de la fête fédérale. « Cela crée un engouement », ajoute Patrice Favre.

Au niveau des lutteurs neuchâtelois, une phase de transition est entamée. La relève est attendue par le membre du comité du club des Montagnes neuchâteloises. Mais il reste positif : « On a de bons entraîneurs, de bonnes conditions d’entraînement, des gens motivés. On espère fortement que ça va venir ! », dit-il.

Patrice Favre : « On a toujours eu de bons lutteurs dans le canton de Neuchâtel. »

Reste que les lutteurs élites actuels ne sont pas mauvais. Ils se battent pour une place parmi les 18 % des meilleurs lutteurs. Se retrouver parmi ce petit groupe d’athlètes permet d’obtenir une couronne et de se qualifier pour la fameuse et mythique fête fédérale de lutte suisse, qui se déroule tous les trois ans. La prochaine se tiendra à Glaris du 29 au 31 août 2025. /yca


Actualisé le

 

Actualités suivantes